Quatre interpellations dans le Bas-Rhin après des soupçons de projet terroriste
TERRORISME - Quatre personnes nées en Russie, trois mineurs et un majeur, ont été interpellées ce mercredi 26 mai au matin dans le Bas-Rhin dans le cadre d’une enquête antiterroriste, soupçonnées d’avoir préparé une action violente, a appris...
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TERRORISME - Quatre personnes nées en Russie, trois mineurs et un majeur, ont été interpellées ce mercredi 26 mai au matin dans le Bas-Rhin dans le cadre d’une enquête antiterroriste, soupçonnées d’avoir préparé une action violente, a appris l’AFP de source judiciaire.
Ces quatre personnes ont été interpellées à l’aube par des policiers de la DGSI (renseignement intérieur), dans le cadre d’une enquête préliminaire du Parquet national antiterroriste (Pnat) pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé cette source, confirmant une information de France Télévisions.
Trois de ces quatre hommes ont été arrêtés à Strasbourg, le quatrième en périphérie de cette ville, a précisé une source proche de l’enquête. Tous sont “soupçonnés d’avoir préparé un projet d’action violente”, et des “supports numériques” ont été saisis en perquisition, a encore indiqué la source judiciaire.
Ces quatre personnes, toutes nées dans le Caucase russe, ont 16, 17 et 18 ans. Au moins trois sont d’origine tchétchène.
Depuis plusieurs mois, après l’assassinat mi-octobre du professeur Samuel Paty par un jeune réfugié tchétchène, Abdoullakh Anzorov, les autorités françaises ont mis l’accent sur les Tchétchènes de France, en accélérant les procédures d’expulsion de ceux qui sont soupçonnés de radicalisation.
“On a l’impression d’être poursuivis pour notre origine. (...) On est désignés coupables de manière collective pour l’acte ignoble d’une seule personne”, déplorait auprès de l’AFP mi-mai Chamil Albakov, porte-parole de l’assemblée des Tchétchènes d’Europe.
Fin avril, trois personnes, deux originaires de Russie et une de Géorgie, pour partie issues de la communauté tchétchène, avaient été mises en examen et écrouées pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle” et “financement du terrorisme”.
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