Quatre militants d'Action Française poursuivis après intrusion au Conseil d'Occitanie
JUSTICE - Quatre militants du mouvement d’extrême droite Action française, dont un conseiller régional, vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir fait irruption au Conseil régional d’Occitanie en pleine assemblée...
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JUSTICE - Quatre militants du mouvement d’extrême droite Action française, dont un conseiller régional, vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir fait irruption au Conseil régional d’Occitanie en pleine assemblée plénière et outragé les élus présents, a indiqué ce vendredi 28 mai le parquet.
Ils seront jugés le 10 décembre pour “outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique et violences volontaires n’ayant pas entraîné d’ITT, commises en réunion sur personnes chargées d’une mission de service public”, a précisé le procureur de Toulouse Dominique Alzéari. Il n’a toutefois pas révélé l’identité de l’élu en question.
Le 25 mars, neuf militants avaient réussi à s’introduire dans le bâtiment “dans le but avéré de perturber la tenue de l’assemblée plénière en cours”.
“Conduits sur place par deux élus de l’assemblée régionale, et munis d’un mégaphone ainsi que d’une banderole sur laquelle étaient inscrits ‘islamo-gauchistes, traitres à la France’, ces individus se réclamant de ‘l’Action française’ parvenaient à s’introduire jusqu’à l’entrée de l’hémicycle et outrageaient dans les mêmes termes” la présidente de la Région Occitanie Carole Delga et les élus présents, poursuit Dominique Alzéari dans un communiqué. “Des violences étaient commises à l’encontre de plusieurs agents”, ajoute-t-il.
“Le vrai visage de l’extrême droite”
Carole Delga, qui brigue un nouveau mandat lors du scrutin de juin, avait immédiatement annoncé qu’elle allait porter plainte, rappelant qu’elle avait à plusieurs reprises été la cible de menaces, dont des menaces de mort, de la part de l’extrême droite.
Quatre “auteurs présumés” ont pu être identifiés et seront jugés, a souligné le parquet.
Cette intrusion avait déclenché de nombreuses réactions d’indignation, dont celle du président Emmanuel Macron qui a dénoncé une action qui reflète selon lui “le vrai visage de l’extrême droite”. La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen avait, elle, qualifié d’“idiots” ces militants.
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