Que vaut l’adaptation cinématographique du renversant “De nos frères blessés” de Joseph Andras ?
Adapté du roman éponyme de Joseph Andras (2016), De nos frères blessés explique l’histoire véritable de Fernand Iveton (Vincent Lacoste), pied-noir indépendantiste et ouvrier militant communiste, injustement condamné et guillotiné en février...
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Adapté du roman éponyme de Joseph Andras (2016), De nos frères blessés explique l’histoire véritable de Fernand Iveton (Vincent Lacoste), pied-noir indépendantiste et ouvrier militant communiste, injustement condamné et guillotiné en février 1957 pour avoir placé une bombe destinée au sabotage de matériel dans un entrepôt désaffecté d’Alger.
Derrière le fait divers méconnu, c’est un panorama assez complexe de la guerre d’Algérie et de l’implication d’une partie de la gauche française (François Mitterrand, à l’époque garde des Sceaux, fut sourd au destin du jeune homme qu’il pouvait sauver) qu’ambitionne de retracer Hélier Cisterne, l’auteur de Vandal (2013).
De ce 1er coup d’essai, De nos frères blessés conserve sans doute l’intérêt pour ces figures de résistance qui n’ont, sous le regard de Cisterne et la lumière grenée des images de son chef opérateur Hichame Alaouié, pas l’étoffe viriliste de ce qu’appelle le mot “héros”.
C’est d’ailleurs davantage le couple plutôt que l’homme, et même la femme – Hélène (Vicky Krieps), cette Polonaise d’opinion différente acceptant par amour de s’installer en Algérie mais refusant qu’un homme lui dicte sa conduite –, qui forme le centre de gravité de ce film de facture assez classique mais qui parvient assez également et subtilement à faire coexister le trouble d’une époque et la naissance d’un amour.
De nos frères blessés de Hélier Cisterne, avec Vincent Lacoste, Vicky Krieps (Fr., 2021, 1h35). En salle le 13 octobre.