Que voir en avril sur Arte ?

Liam Gallagher : As It Was, de Gavin Fitzgeralds et Charlie Lightening (2019), disponible à partir du 2 avril A travers ce documentaire, les réalisateurs Gavin Fitzgerald et Charlie Lightening assistent à la renaissance du “bad boy” de Manchester,...

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Liam Gallagher : As It Was, de Gavin Fitzgeralds et Charlie Lightening (2019), disponible à partir du 2 avril

A travers ce documentaire, les réalisateurs Gavin Fitzgerald et Charlie Lightening assistent à la renaissance du “bad boy” de Manchester, Liam Gallagher. Ex-chanteur d’Oasis et figure phare de la Britpop des années 1990, le musicien est parvenu ces dix dernières années à mener une carrière solo après la séparation du groupe qu’il formait avec son frère Noel, en 2009.

Comme un phoenix aujourd’hui indépendant, toujours aussi provocateur, Liam Gallagher renaît aujourd’hui des cendres de cette rupture artistique. En retraçant son quotidien à la fois professionnel et personnel, le film dévoile le portrait d’un artiste goguenard qu’on aime pour ses écarts. 

L’Ami de vacances d’Antoine du Jeu (2020), disponible à partir du 3 avril

Aurélien (Quentin Dolmaire, vu notamment dans Trois souvenirs de ma jeunesse) débarque à l’improviste chez Fanny (Fanny Chaloche), une jeune femme avec qui il a entretenu un flirt estival… mais qui vit désormais avec un autre homme. Pour son 1er court-métrage, sélectionné au festival Côté Court en 2020, l’auteur, réalisateur et critique de cinéma Antoine du Jeu insuffle à son film une atmosphère rohmérienne, à la fois légère, absurde et mélancolique, où son personnage principal, jeune homme maladroit, vit dans le souvenir de cet amour d’été.

>> A lire aussi : Côté Court : nos 5 courts-métrages favoris

Delphine et Carole, insoumuses, de Callisto McNulty (2019), disponible à partir du 5 avril

Delphine Seyrig n’est pas seulement une actrice phare du cinéma français : elle a également été une figure féministe incontournable des années 1970 et ce documentaire attire justement l’attention sur cet engagement, trop souvent méconnu. Pour réaliser ce film, Callisto McNulty a repris le travail inachevé de sa grand-mère, la réalisatrice Carole Roussopoulos, qui, en 1974, rencontre la comédienne et l’initie à des stages de vidéo. Très vite, elles donneront la parole à de nombreuses femmes. Un film qui résonne toujours avec force de nos jours.

Niagara, de Henry Hathaway (1953), disponible à partir du 5 avril

Sorti en France durant l’été 1953, Niagara est le film qui va lancer la légende Marilyn Monroe, qui incarne ici une séductrice aux sombres intentions. Réalisé par Henry Hathaway, le long-métrage pose son décor au pied de ces célèbres chutes et y explique l’histoire de Rose Loomis (Marilyn Monroe) qui, pour se débarrasser de son époux, va pousser son amant à le faire disparaître. Un film noir dont la Technicolor vient comme révéler les démons d’un couple.

>> A lire aussi : “Les Lèvres rouges” magnifie la vamp(ire) Delphine Seyrig

Amanda, de Mikhaël Hers (2017), disponible à partir du 7 avril

Après avoir réalisé Ce sentiment de l’été (2015), MikhaëlHers met en scène dans Amanda l’un des 1ers films évoquant le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, à Paris. David (Vincent Lacoste), un jeune homme de 24 ans, doit s’occuper de sa nièce, Amanda (Isaure Multrier), suite à la disparition tragique de sa mère. Ensemble, ils tentent de se reconstruire dans un Paris à la fois solidaire et démuni. 

Les garçons sauvages de Bertrand Mandico (2017), disponible à partir du 15 avril

Après avoir réalisé une série de courts-métrages et de clips, Bertrand Mandico signe avec ce film subversif son 1er long-métrage. Inspiré des écrits de William S. Burroughs, Les garçons sauvages explique l’incursion d’un groupe de cinq voyous – tous joués par des femmes – qui, envoyés sur une île des plus étranges, vont expérimenter une métamorphose. Puisant ses références dans le cinéma poétique de Cocteau ou encore dans celui de Fassbinder, Bertrand Mandico nous transporte dans un film hybride où les images érotiques se confondent et s’embrassent.

>> A lire aussi : Au cœur du nouveau projet fou de Bertrand Mandico

Jackie, de Pablo Larrain (2016), disponible à partir du 25 avril

Evitant les écueils du biopic traditionnel, le cinéaste chilien se focalise dans Jackie sur le deuil d’une femme, Jacqueline Bouvier, interprétée par Natalie Portman. Suite à l’assassinat de son mari, le président américain John F. Kennedy, le 22 novembre 1963, la “First Lady” décide de mettre en lumière la mémoire de son époux. Produit et tourné en France, Jackie adopte une mise en scène faussement classique et parcourt sur quelques jours la déambulation d’une femme frappée par un drame.

Will Hunting, de Gus Van Sant (1997), disponible à partir du 26 avril

Le rapport à la marge est au cœur du cinéma de Gus Van Sant, qui explique ici l’histoire d’un jeune homme à la fois surdoué et asocial, Will (Matt Damon). Alors qu’il travaille comme balayeur au Massachusetts Institute of Technology, il se fait remarquer par un professeur et mathématicien célèbre, Gérald Lambeau (Robin Williams) qui se prend d’affection pour lui. Dans ce film sous forme de fable et aux échos politiques, le réalisateur confronte son personnage au monde. 

>> A lire aussi : Gus Van Sant : une oeuvre majeure en quatre moments clés

Dans Paris de Christophe Honoré (2011) disponible depuis le 1ermars

Au cours d’une seule journée, Jonathan (Louis Garrel) tente de redonner vie à son aîné, Paul (Romain Duris), venu se réfugier chez leur père (Guy Marchand) à la suite d’une rupture difficile. Si le 1er frère cumule les amours passagères, le second reste dans son lit et chante Cambodia de Kim Wilde. Troisième long-métrage de Christophe Honoré, Dans Paris est autant l’illustration de l’amour fraternel qu’une séduisante déclaration d’amour à la Nouvelle Vague. Les dialogues s’inscrivent dans un style très littéraire et confèrent au film une ivresse poétique. 

David avant Bowie, de Francis Whately (2018), disponible à partir du 30 avril

Ce documentaire signé Francis Whately retrace les 1ères années de la carrière de David Bowie, avant sa consécration sous les traits de Ziggy Stardust, en 1972. Malgré des débuts difficiles, le chanteur de légende ne pense qu’à une seule chose depuis son enfance : transcender et multiplier les identités. Accompagné de multiples témoignages de ses proches et collaborateurs, David avant Bowie revient sur les aspirations de l’artiste et son ascension fulgurante vers le statut d’icône.

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