Que voir sur La Cinetek pour clôturer ce mois d’août ?

Howard Hawks, le maître Le focus estival de La Cinetek consacré à Howard Hawks se poursuit avec quatre nouvelles entrées pour redécouvrir une des filmographies les plus passionnantes du classicisme hollywoodien. Parmi elles, le mythique Scarface...

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Howard Hawks, le maître

Le focus estival de La Cinetek consacré à Howard Hawks se poursuit avec quatre nouvelles entrées pour redécouvrir une des filmographies les plus passionnantes du classicisme hollywoodien. Parmi elles, le mythique Scarface et sa mafia de Chicago dans les années 1920, mais aussi trois films plus tardifs, qui arrivent juste après son chef-d’œuvre Rio Bravo (1959), au crépuscule de son œuvre dans les années 1960 : Hatari !, Le Sport favori de l’homme et Ligne rouge 7000.

C’est sport !

La Cinetek poursuit sa traditionnelle proposition thématique mensuelle avec, pour le mois d’août, une sélection de 10 films autour du sport. L’éclectique corpus permet, par le biais du monde du sport, ses alliances, ses rivalités et ses passions, de traverser nombre d’œuvres et d’époques. Depuis les années 1920 et la boxe du Ring d’Alfred Hitchcock, jusqu’aux années 2000 et le skate de Larry Clark de Wassup Rockers, c’est l’occasion de replonger dans la vie mouvementée de Jake LaMotta, un des rôles mythiques de Robert de Niro avec Raging Bull ou de plonger chez un Buster Keaton facétieux, à l’œuvre dans ses multiples pratiques sportives avec Sportif par amour. La programmation séduit par sa diversité, allant jusqu’à introduire les pensées tennistiques de Godard dans JLG/JLG, ou l’approche documentaire excursionniste de Werner Herzog qui s’intéresse à l’ascension de l’Himalaya dans Gasherbrum, la montagne lumineuse.

Pabst, au début du parlant

À partir du 18 août, La Cinetek propose également un focus sur le cinéma allemand avec quelques raretés du début des années 1930. Parmi la sélection, on peut notamment retenir deux films sur les relations franco-allemandes de Georg Wilhelm Pabst : Quatre de l’infanterie (1930), le 1er film parlant du cinéaste et qui suit quatre soldats allemands sur le front de la Première Guerre mondiale avec un travail sonore d’une violence sèche, puis La Tragédie de la mine (1933) qui, entre estaminet et grotte, explique l’explosion catastrophique de 1906 en Lorraine qui provoqua la mort de plus de 1 000 personnes.

La cinémathèque de Pedro Costa

Parmi les récent·es invité·es de La Cinetek, Pedro Costa a soumis cet été sa cinémathèque idéale de 50 films, parmi lesquels des raretés inouïes. On y trouve notamment un épisode fondamental de la collection des Cinéastes de notre temps, le documentaire fleuve de Jacques Rivette, Jean Renoir, le patron (1967), ainsi que des chefs-d’œuvre du cinéma moderne, comme Histoires d’Amérique de Chantal Akerman (1989) ou Syndromes and a Century d’Apichatpong Weerasethakul (2006). De Manoel de Oliveira à D.W. Griffith en passant par Godard, Ozu ou Preminger, la sélection du cinéaste portugais est d’une richesse folle et permet, en creux, d’interroger les origines et les beautés de son cinéma.

La Bretagne selon Jean Epstein

Parmi les cinq institutions qui ouvrent leurs portes à La Cinetek, la Cinémathèque française propose en ce moment de rendre visibles les poèmes bretons de Jean Epstein, un des cinéastes piliers de l’impressionnisme français. Ces quatre films (longs et courts) autour de la Bretagne sont accompagnés d’un documentaire de James Schneider, Jean Epstein, Young Oceans of Cinema, pour revenir sur une période particulière de son œuvre. Ce corpus, entre vagues et falaises, explique comment Jean Epstein s’est soudain déconnecté de l’industrie du cinéma pour embrasser une passionnante recherche formaliste animiste.