Qu’est-ce que l’U2R, le nouveau syndicat des réalisateurs ?
A l’occasion du lancement de l’U2R (Union des Réalisatrices et Réalisateurs), le président du syndicat, Laurent Jaoui a répondu à quelques questions du Film français. « Avec l’arrivée des plateformes, comme Netflix, la distinction entre cinéma...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
A l’occasion du lancement de l’U2R (Union des Réalisatrices et Réalisateurs), le président du syndicat, Laurent Jaoui a répondu à quelques questions du Film français. « Avec l’arrivée des plateformes, comme Netflix, la distinction entre cinéma et télévision, petit et grand écran est devenu beaucoup plus floue, les passerelles plus nombreuses », indique le scénariste et réalisateur français avant de préciser l’intention de ce syndicat, héritier du Groupe 25 images, « il fallait leur proposer (…) un syndicat qui regroupe toutes les formes de réalisation de fiction. »
Défendre droits et conditions de travail
A la différence de la Director’s Guild, institution américaine chargée de financer l’assurance maladie et la retraite de ses adhérent·es, l’U2R s’engage à représenter et défendre les droits des réalisateur·rices, face aux multiples plateformes et lobbyistes. En outre, le rôle de l’U2R sera de négocier auprès des plateformes habituées à traiter avec des unions.
>> A lire aussi : Collectif 50/50 : un nouveau programme pour encourager la parité et l’égalité des chances
Faire front commun
Le syndicat insiste également sur l’importance en son sein des questions de parité. « Le Groupe 25 Images a été l’un des 1ers à lutter pour la parité (…). C’est un combat qui été repris ensuite par la SACD, et beaucoup d’autres après nous, il nous semblait important de l’affirmer à nouveau. » Actuellement le conseil d’administration de la jeune structure compte vingt-quatre adhérent·es dont seulement 38 % de réalisatrices.
Derrière la création de l’U2R, il y a le besoin de faire front commun afin de défendre les conditions de travail de réalisateur·rices “très malmenés ces dernières années”. “C’est un métier très isolant, avec des débuts de carrière très longs et des fins de parcours qui peuvent être difficiles. C’est pour cela que nous avons besoin de solidarité et de fraternité entre nos membres”, conclut Laurent Jaoui.