Qu’est-ce qu’on regarde ce dimanche soir, 16 mai ? “Fast and Furious 8” sur TF1
Outre les belles carlingues comme socle dans la saga de films Fast & Furious, la famille occupe également une place importante. La famille, dans sa version choisie et sans cesse recomposée, brochette d’ex-flics et de gangsters repentis, de...
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Outre les belles carlingues comme socle dans la saga de films Fast & Furious, la famille occupe également une place importante. La famille, dans sa version choisie et sans cesse recomposée, brochette d’ex-flics et de gangsters repentis, de mécanos amoureux et de flamboyantes pilotes. C’est au tour de F. Gary Gray de s’emparer des chevaux motorisés et des rênes déchaînées de l’inoxydable franchise d’action. Pour lui offrir un virage de 1ère classe, il choisit de mettre à mal cette sacro-sainte famille de l’intérieur en faisant basculer Dominic Toretto (Vin Diesel) dans le sillage d’une terroriste informatique aussi mystérieuse que dangereuse.
Ce huitième opus se présente comme un croisement improbable mais indéniablement réussi entre Mission: Impossible et Cars, dopé à la testostérone et saupoudré de second degré. Mais pour en savourer pleinement les saveurs, il faut, à la manière de Toretto qui déleste sa voiture de ses pièces inutiles pour la course cubaine de la séquence d’ouverture, faire fi de l’enrobage beauf inscrit dans l’ADN de la franchise. Attachez votre ceinture, accueillez avec le sourire les inévitables couples voitures/jolies filles et famille/religion, et ouvrez grand les yeux.
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Des voitures filmées comme des Lego
Car la prouesse du film est avant tout visuelle : comment, après avoir empilé pendant quinze ans les cascades les plus dantesques, réinventer une fois encore les motifs et les formes de la course de voitures ? En les considérant comme pure matière électrisée par la vitesse (la caméra file très souvent au ras du sol, à hauteur et allure de pare-choc), comme de petits Lego manipulés avec une joie enfantine dans le terrain de jeu immense d’un blockbuster d’action. La séquence dans laquelle la vilaine Cipher commande à distance des centaines de voitures comme une horde de zombies métalliques est à ce titre réjouissante.
Côté humain, on retrouvera avec plaisir la toute-puissance physique d’un The Rock friand de bons mots, couplée à l’agilité sournoise d’un Jason Statham à l’accent britannique savoureux. Vin Diesel, pilier de la franchise, la porte avec toujours autant d’aisance à bout de bras musclés, même s’il semble parfois ronronner en pilotage automatique. Mais la meilleure surprise du film reste la partition de Charlize Theron en vamp à dreadlocks de l’ère numérique, pirate des airs à l’élégance rock’n’roll et aux velléités démiurgiques, usant des canaux du net comme des voies du Seigneur.
Face à un adversaire de si haute volée, il faut aligner nos meilleurs atouts, si possible motorisés, et surtout soudés : envoyer notre noyau familial se fracasser joyeusement contre les forces du mal, dans un tonnerre d’étincelles et de tôles froissées.
Fast & Furious de F. Gary Gray, à voir sur TF1 dimanche 16 mai à 21h05