Quotidien : un journaliste à Kaboul pris à partie par un commandant des talibans

C'est une crise politique que les journaliste suivent de près. Wilson Fache, membre de l'équipe de Quotidien, fait ainsi partie des reporters occidentaux qui ont fait le déplacement jusqu'à Kaboul. Ce vendredi 10 septembre, il a donné de ses...

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C'est une crise politique que les journaliste suivent de près. Wilson Fache, membre de l'équipe de Quotidien, fait ainsi partie des reporters occidentaux qui ont fait le déplacement jusqu'à Kaboul. Ce vendredi 10 septembre, il a donné de ses nouvelles alors qu'il a assisté aux manifestations se déroulant en Afghanistan après la reprise du pouvoir par les talibans. En 1ère ligne, on retrouve des activistes ainsi que de nombreuses femmes, celles-ci montant au créneau pour défendre leurs droits. Un fait rare que le reporter de TMC a filmé avec son équipe, profitant d'une discussion avec des militantes.

Mais quelques minutes plus tard, et comme Wilson Fache l'a révélé avec sa caméra, un commandant des talibans le sollicite en pleine rue pour le recadrer avec fermeté. La raison ? Il n'aurait pas apprécié qu'un journaliste occidental se soit adressé à des femmes afghanes. Pris de panique, semble-t-il, le commandant questionne le journaliste de Quotidien par le biais de son traducteur. Et de lancer, en constatant qu'il était bel et bien reporter : "c'est un journaliste, éloignez-le des femmes !" Le plus choquant était encore à venir.

Wilson Fache visé par des tirs ?

En effet, de retour à son hôtel, Wilson Fache a eu droit à une mauvaise surprise. Ses fenêtres ont reçu deux impacts de balles. Dans un 1er temps, il affirme avoir cru à des tirs de sommation, employés pour disperser la horde de manifestants dans les rues de Kaboul. Jusqu'au moment où le journaliste s'aperçoit que les balles ont fini dans son plafond, le menant à croire que les tirs lui auraient été destinés. Constatation inquiétante : d'autres journalistes européens se sont réfugiés dans le même hôtel.

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