Raphaël Glucksmann et neuf Européens sanctionnés par la Chine

DIPLOMATIE - “C’est ma légion d’honneur”. Ce lundi 22 mars, la Chine a annoncé des sanctions contre dix européens, dont des parlementaires et des universitaires, et contre quatre organisations, en représailles à des sanctions de l’UE pour la...

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Raphael Glucksmann  place des Droits de l'Homme à Paris, le 12 octobre 2019 lors d'une manifestation en soutient aux militants Kurdes

DIPLOMATIE - “C’est ma légion d’honneur”. Ce lundi 22 mars, la Chine a annoncé des sanctions contre dix européens, dont des parlementaires et des universitaires, et contre quatre organisations, en représailles à des sanctions de l’UE pour la répression de Pékin contre la minorité musulmane des Ouïghours.

“Cette décision, qui ne repose sur rien d’autre que des mensonges et de la désinformation, ignore et déforme les faits”, a annoncé le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant qu’il s’agissait d’une ingérence “grossière” dans ses affaires intérieures. 

Parmi les personnalités visées par ces sanctions et qui n’ont plus le droit d’entrer en Chine, ni à Hong Kong et Macao, se trouvent l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. Le leader du partir Place publique alerte depuis décembre dernier contre ce qu’il estime être “le pire crime contre l’humanité du XXIe siècle”. À la fin de l’année dernière, il avait livré un poignant discours sous la forme d’un “J’accuse”, au Parlement européen, et rappelé la nécessité de prendre des sanctions contre des responsables chinois. 

“J’accuse la communauté internationale de consentir à ce crime par son silence et sa passivité. J’accuse les dirigeants de nombreux pays musulmans du Pakistan à l’Arabie saoudite, qui brandissent leur foi en étendard et soutiennent la politique chinoise de destruction des mosquées et de profanation des cimetières. J’accuse les patrons cupides de Nike, de Zara et de tant d’autres multinationales qui bénéficient de la réduction en esclavage d’un peuple”, avait-il tonné

Réagissant à l’annonce de sa sanction, Raphaël Glucksmann a estimé ce lundi qu’il s’agissait de sa “légion d’honneur”. 

Parmi les autres eurodéputés visés par les sanctions chinoises, se trouvent deux parlementaires allemands, Reinhard Butikofer et Michael Gahler, ainsi qu’un élu bulgare, Ilhan Kyuchyuk, et une élue slovaque, Miriam Lexmann.

Sont également dans le viseur de Pékin “Sjoerd Wiemer Sjoerdsma du Parlement néerlandais, Samuel Cogolati du Parlement fédéral belge, Dovile Sakaliene du Seimas de la République de Lituanie, le savant allemand Adrian Zenz, le chercheur suédois Björn Jerdén”, ainsi que des institutions comme le Comité politique et de sécurité du Conseil de l’Union européenne, le sous-comité sur les droits de l’homme du Parlement européen, l’Institut Mercator pour les études chinoises en Allemagne, et la Fondation Alliance des démocraties au Danemark.

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