Régionales 2021: ce que disent les sondages avant le 1er tour
RÉGIONALES - Du bleu marine un peu partout? Une nouvelle percée des écolos après leurs victoires aux municipales? La “prime au sortant” décuplée pour les barons locaux? Qui pour jouer le rôle de “faiseur de roi”? Le 1er tour des élections régionales,...
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RÉGIONALES - Du bleu marine un peu partout? Une nouvelle percée des écolos après leurs victoires aux municipales? La “prime au sortant” décuplée pour les barons locaux? Qui pour jouer le rôle de “faiseur de roi”? Le 1er tour des élections régionales, ce dimanche 20 juin, promet d’être riche en enseignements sur la scène politique locale et nationale.
Un résultat semble déjà acquis: le faible niveau de participation devrait faire des quelque 27 millions d’abstentionnistes annoncés le 1er parti de France, après cette campagne délicate, plusieurs fois repoussée à cause de la pandémie de Covid-19 et finalement menée dans une relative indifférence, en plein retour à la vie “presque normale”.
Pour le reste, les présidents de régions sortants -tous candidats à leur réélection- endossent les habits de favoris, à l’exception de quelques-uns, dans les Pays de la Loire ou en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Et ce, malgré la progression du Rassemblement national au fil des semaines, à en croire les sondages.
Le RN espère une victoire, EELV aussi
Selon les dernières enquêtes d’opinion, la formation de Marine Le Pen pourrait arriver en tête au 1er tour dans six régions, comme vous pouvez le voir sur la carte en tête de l’article, malgré des scores parfois moins importants que ceux des élections de 2015.
Dans le détail, Thierry Mariani est donné loin devant en Paca avec 41% des voix, quand le sortant Renaud Muselier (LR) plafonne à 34. Même chose pour Julien Odoul, le chef de file du parti en Bourgogne-Franche-Comté, crédité de 28% des suffrages, soit sept points de plus que la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay, dans la dernière vague de sondages publiés par Ipsos pour les antennes locales de France Télévisions. En Nouvelle-Aquitaine, c’est le baron local PS Alain Rousset qui ne semble pas aussi haut qu’il pourrait l’espérer. Avec 25% des intentions de vote, il serait derrière la candidate du RN Edwige Diaz et ses 27%.
Les troupes de Marine Le Pen sont également données en tête dans le Centre-Val de Loire, en Occitanie et en Bretagne. Elles talonneraient les présidents sortants dans les Hauts-de-France, dans le Grand Est et en Normandie. “Ce n’est pas tant la progression en voix qui semble frappante, mais bien l’augmentation des chances de victoire du RN” par rapport aux régionales de 2015, analyse Bernard Sananès, président de l’institut Elabe, pour l’AFP.
La question du front républicain relancé?
Les sondages pronostiquent effectivement une victoire de l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy et désormais candidat du RN, Thierry Mariani, “dans tous les cas de figure” en Provence-Alpes-Côte d’Azur face à Renaud Muselier, même si la gauche se retire au second tour.
L’autre région proche de la bascule, les Pays de la Loire, pourrait bien tomber dans l’escarcelle des écolos. Si la présidente de région sortante (LR) est donnée en tête au 1er tour, elle semble sous la menace d’une union de la gauche derrière le candidat soutenu par EELV, Matthieu Orphelin, au second... sauf si elle rallie le marcheur François de Rugy à sa cause. Autant d’estimations qui promettent de placer la question des alliances et du “front républicain” face à l’extrême droite au centre du jeu et des discussions. Pour la gauche, la droite, comme pour la majorité présidentielle.
Leur tâche sera d’autant plus compliquée que les électeurs n’apprécient pas forcément ce type d’entente, comme l’illustre le bond de Thierry Mariani dans les sondages en Paca après l’annonce début mai par le Premier ministre Jean Castex d’un accord avec Renaud Muselier. Si les enseignements seront nombreux au soir du 1er tour, les nouvelles questions devraient également être légion.
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