Régionales 2021 en Paca: Renaud Muselier écarte tout accord avec LREM mais sans renier son soutien
POLITIQUE - Le feuilleton des régionales en Paca se poursuit. Après une réunion de crise organisée en urgence au siège des Républicains ce mardi 4 mai, Renaud Muselier a annoncé que “la colonne vertébrale” de sa liste “sera naturellement LR”,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
POLITIQUE - Le feuilleton des régionales en Paca se poursuit. Après une réunion de crise organisée en urgence au siège des Républicains ce mardi 4 mai, Renaud Muselier a annoncé que “la colonne vertébrale” de sa liste “sera naturellement LR”, alors que le projet d’alliance avec LREM a littéralement mis le feu au parti de la rue de Vaugirard, qui lui a demandé une “clarification”.
Dans un communiqué initialement prévu dans la matinée mais diffusé dans l’après-midi, le président sortant a donc donné des gages à sa formation politique, tout en veillant à ne pas rejeter la main tendue par Jean Castex. “Le 1er ministre m’a apporté son soutien (...). Je veux donc redire clairement comme je le dis depuis le début qu’il n’y a pas et il n’y aura pas d’accord à quelque niveau que ce soit avec En Marche, pas plus qu’avec d’autres appareils, mais je suis sensible à tous les soutiens qui se manifestent”, écrit Renaud Muselier.
???? Voici le communiqué de Renaud #Muselier après le conseil stratégique des Républicains de ce matin #PACA#LR#Régionales2021pic.twitter.com/oFlKYCsau4
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) May 4, 2021
Refusant la “nationalisation des scrutins locaux”, le président de la région Paca annonce une liste “qui sera fidèle à la majorité régionale plurielle avec nos alliés naturels et des personnalités de la société civile, et de tout ceux qui voudront contribuer avec nous au succès de notre projet régional”. Une façon pour Renaud Muselier de ménager son parti, tout en s’assurant de ne pas voir émerger une liste LREM face à lui.
D’autant que la candidate initialement pressentie pour mener la liste macroniste dans la région, la ministre Sophie Cluzel, affiche justement un CV “société civile”. Et donc, selon ses propres critères, Muselier-compatible.
“Tests PCR”
Pour autant, comme pour revendiquer une forme de distance avec la majorité présidentielle et rassurer sa famille, Renaud Muselier réfute la lecture politique qui a été faite par le 1er ministre. “Cette élection est régionale, et ne peut en aucun cas, comme certains le souhaiteraient à Paris ou ailleurs, être l’occasion de préparer la présidentielle ou imaginer une quelconque recomposition politique”, prévient le président sortant, alors que c’est justement l’analyse que le Premier ministre a exposé dans le JDD lorsqu’il lui a apporté son soutien.
Revendiquant encore sa liberté quant à la constitution des listes, Renaud Muselier annonce qu’il étudiera “au cas par cas” chaque candidature et ce, “sur la base de ce que j’ai appelé le test PCR (engagement pour le Projet, Compétence et disponibilité avérée et engagement absolu pour les valeurs Républicaines). Reste à savoir si cette formule permettra à des Marcheurs d’intégrer son équipe et, malgré l’opposition des Républicains qui refusent cette option, d’aboutir à l’émergence d’un variant électoral provençal.
À voir également sur Le HuffPost: Dans les Pays de la Loire, Orphelin reçoit “l’effet Jadot” pour les régionales