Régionales 2021: Jean-Paul Garraud, ex-député UMP, candidat RN en Occitanie

POLITIQUE - Une figure d’ouverture préférée à un élu canal historique. Pressenti pour mener la liste du Rassemblement national aux élections régionales en Occitanie, l’ex-député UMP Jean-Paul Garraud a été confirmé ce mardi 23 février par le...

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Jean-Paul Garraud, lors d'une conférence de presse du RN

POLITIQUE - Une figure d’ouverture préférée à un élu canal historique. Pressenti pour mener la liste du Rassemblement national aux élections régionales en Occitanie, l’ex-député UMP Jean-Paul Garraud a été confirmé ce mardi 23 février par le bureau exécutif du parti d’extrême droite.

Ancien soutien de François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle 2017, l’eurodéputé a été préféré au maire de Beaucaire (Gard) Julien Sanchez, qui n’a pourtant jamais manqué une occasion de monter au créneau contre l’actuelle présidente socialiste Carole Delga. 

Le transfuge de la droite a notamment reçu le soutien du maire de Perpignan Louis Aliot, pour lequel il s’était mobilisé lors des municipales, avec l’objectif de faire campagne au-delà de la seule étiquette RN. “Son avis compte”, selon un haut cadre du parti lepéniste cité par l’AFP.

Ancien magistrat, Jean-Paul Garraud est l’auteur principal de la contre-proposition du RN sur le séparatisme. Il a été aussi rapporteur de la loi de 2010 qui interdit la dissimulation du visage dans l’espace public, comme avec le voile intégral. Cette candidature permet notamment de rallier le maire de Béziers Robert Ménard, fervent partisan de “l’union des droites”, qui avait songé à se présenter avec la maire LR de Montauban, Brigitte Barèges, récemment condamnée à cinq ans d’inéligibilité.

“L’implantation locale” de Sanchez n’a pas suffi

Le porte-parole du RN Julien Sanchez, maire depuis 7 ans de Beaucaire et président du groupe RN à la région, était aussi candidat pour conduire la liste du RN, faisant valoir son “implantation locale” et sa “légitimité de principal opposant” à Carole Delga. Plusieurs élus du conseil régional avaient envoyé un courrier aux instances du parti pour défendre sa candidature.

Le 10 février, le RN avait déjà annoncé l’investiture dans le Grand Est de l’ancien militant de Debout la France, Laurent Jacobelli, devenu porte-parole du parti.

L’ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, élu eurodéputé RN, est pressenti en Provence-Alpes-Côte d’Azur, bastion du RN, où il affrontera son ancien ami de LR, le président sortant Renaud Muselier. Le numéro deux du parti, Jordan Bardella, pourrait lui s’investir en Île-de-France, terre de conquête, où il ne comptait pas se présenter avant de changer d’avis.

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