Régionales 2021: Mélenchon tend à la main à EELV pour un accord
POLITIQUE - C’est ce qui s’appelle mettre (gentiment) la pression. Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a proposé ce dimanche 21 mars un compromis aux écologistes dans les négociations pour les régionales, en acceptant que LFI...
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POLITIQUE - C’est ce qui s’appelle mettre (gentiment) la pression. Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a proposé ce dimanche 21 mars un compromis aux écologistes dans les négociations pour les régionales, en acceptant que LFI n’ait qu’une seule tête de liste -et EELV les autres- dans six régions en discussions.
“Voilà ce que je dis aux Verts: (...) vous avez une tête de liste et bientôt une deuxième puisqu’on est en train de terminer la négociation ailleurs”, a affirmé sur France Inter et Franceinfo le député des Bouches-du-Rhône, refusant d’en dire plus.
“Il en reste six, acceptez qu’il y ait une région en contrepartie, et on vous cède les têtes de liste dans les cinq autres”, a-t-il proposé. Ces six régions sont celles où EELV a repris contact pour ouvrir des discussions, a-t-on précisé au mouvement sans donner plus de précisions.
Cette invitation intervient alors qu’une alliance Verts-PCF-LFI-PS a été conclue début mars derrière l’écologiste Karima Delli pour ces régionales de juin dans les Hauts-de-France.
.@JLMelenchon s'adresse aux Verts pour les Régionales : "Acceptez qu'il y ait une région et on vous cède les autres régions en contrepartie" #QuestionsPolpic.twitter.com/AHj2koeHRL
— France Inter (@franceinter) March 21, 2021
L’accord sur la tête de liste LFI pourrait être “par exemple en Ile-de-France” où le secrétaire national des Verts Julien Bayou “pourrait faire le beau geste pour Clémentine Autain” ou en PACA, a estimé Jean-Luc Mélenchon.
En Paca justement, une alliance des forces de gauche semble -pour le moment- très loin d’être acquise, dans la mesure où cette option fait débat au sein même du parti écologiste qui avait d’abord désigné Olivier Dubuquoy comme chef de file, avant de rejeter sa motion prônant un accord au premier tour et de désigner une tête de liste, au grand dam de militants locaux. Pas forcément les meilleures conditions pour créer une dynamique d’union.
A l’échelle nationale, les potentiels partenaires d’EELV lui reprochent une attitude hégémonique après des européennes et municipales réussies. “Les écologistes considèrent absolument partout qu’il n’y a qu’eux qui peuvent être tête de liste et par conséquent il ne supportent rien”, a affirmé Jean-Luc Mélenchon, lançant: “Faites la démonstration que vous êtes capable de faire autre chose que de vouloir tout commander, tout diriger”.
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