Régionales en Île-de-France: LREM compte sur quatre ministres

POLITIQUE - Elles se lancent dans la bataille. Quatre femmes du gouvernement, Amélie de Montchalin, Marlène Schiappa, Emmanuelle Wargon et Nathalie Élimas, figurent parmi les binômes départementaux aux élections régionales en Île-de-France...

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Emmanuelle Wargon, Marlène Schiappa, Amélie de Montchalin et Nathalie Elimas sont quatre ministres et secrétaire d'Etat candidates aux régionales en Île-de-France.

POLITIQUE - Elles se lancent dans la bataille. Quatre femmes du gouvernement, Amélie de Montchalin, Marlène Schiappa, Emmanuelle Wargon et Nathalie Élimas, figurent parmi les binômes départementaux aux élections régionales en Île-de-France dévoilés ce mardi 27 avril par le candidat de la majorité présidentielle Laurent Saint-Martin.

Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, sera tête de liste en Essonne et Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté, numéro un à Paris avec comme numéro deux le sénateur Julien Bargeton.

Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement et figure de Territoires de progrès, l’aile gauche de la majorité présidentielle, sera quant à elle la numéro deux de Laurent Saint-Martin dans le Val-de-Marne, leur département commun. Enfin, Nathalie Élimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire et conseillère régionale MoDem sortante, sera numéro un dans le Val-d’Oise.

Solère, Bergé, Thevenot également “sur le ring”

“Les quatre membres du gouvernement sont tous là pour leur savoir-faire politique et leur expertise de dossiers, et pas pour autre chose”, a certifié Laurent Saint-Martin, interrogé lors de la présentation dans le centre de Paris.  “J’ai une notoriété plus basse que mes concurrents dans cette campagne, j’en suis conscient”, a-t-il ajouté, “ce n’est pas la notoriété qui fait l’élection”.

“Marlène Schiappa est là pour sa connaissance sur la citoyenneté, sur l’égalité entre les femmes et les hommes et sur les enjeux de sécurité, notamment dans les transports, qui seront essentiels pendant cette campagne; Amélie de Montchalin sur l’efficacité de l’action publique; Nathalie Élimas sur l’éducation prioritaire, enjeu fondamental dans nos quartiers”, a détaillé le candidat de la majorité, défendant un “réflexe d’efficacité”.

À ces ministres s’ajoutent d’autres figures de la majorité: la porte-parole de LREM Prisca Thevenot, qui mènera la liste en Seine-Saint-Denis, la députée Aurore Bergé, numéro deux dans les Yvelines, le député ex-LR Thierry Solère, numéro deux dans les Hauts-de-Seine. Interrogé sur la présence de Thierry Solère, mis en examen notamment pour détournement de fonds publics, Laurent Saint-Martin a indiqué suivre “le principe de présomption d’innocence”.

Une campagne “zéro contact”, sans tract

“C’est vrai que les élections municipales à Paris n’ont pas été un succès pour LREM mais justement, nous voulons remonter à cheval, revenir sur le ring, nous rassembler”, a de son côté expliqué Marlène Schiappa. 

Le rapporteur du budget à l’Assemblée nationale a, aussi assuré qu’il fera une campagne “exemplaire sur le respect des gestes barrière”, se félicitant de l’avoir jusqu’ici menée avec “zéro contact” et notamment sans distribution de tracts sur les marchés.

Selon un sondage Ipsos diffusé le 10 avril, la présidente sortante Valérie Pécresse (ex-LR), qui n’a pas encore annoncé sa candidature, fait la course en tête au 1er comme au second tour en Île-de-France. Laurent Saint-Martin obtient 11% au 1er tour, un score équivalent à celui de l’écologiste Julien Bayou ou de l’Insoumise Clémentine Autain. 

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