Régionales en Ile-de-France: Pécresse veut reprendre la gestion du périphérique à Hidalgo
POLITIQUE - La présidente sortante de la région Île-de-France Valérie Pécresse, candidate à un deuxième mandat, affirme vouloir récupérer la gestion du périphérique parisien, propriété de la Ville de Paris, qui envisage d’en réserver une voie...
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POLITIQUE - La présidente sortante de la région Île-de-France Valérie Pécresse, candidate à un deuxième mandat, affirme vouloir récupérer la gestion du périphérique parisien, propriété de la Ville de Paris, qui envisage d’en réserver une voie à certains véhicules après les JO 2024.
L’ancienne LR argumente: “Si l’État me confiait cette compétence, la région pourrait investir ce qu’il faut pour limiter les nuisances du périphérique”, anneau de 35 km responsable de “37% des émissions de dioxyde d’azote et 35% des émissions de particules fines liées au trafic routier parisien”. Elle ajoute: “Le périphérique est une infrastructure d’intérêt régional”.
“Grand référendum”
Pour ce faire, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy veut “organiser à l’automne prochain un grand référendum pour demander leur avis à tous les Franciliens” sur le sujet.
Pour la présidente de région de droite, qui a mis en jeu la suite de sa carrière politique lors du scrutin des 20 et 27 juin, ce référendum “est autorisé par le code des collectivités locales puisque la région a la compétence dans le cadre du plan de déplacements urbains d’Île-de-France (PDUIF)” dont la dernière version a été approuvée en 2014.
Impopularité de la gestion d’Anne Hidalgo
Selon une étude réalisée par la mairie, les usagers du boulevard périphérique parisien sont très majoritairement hostiles aux modifications - abaissement de la vitesse, suppression de voies - envisagées par la maire socialiste Anne Hidalgo, qui veut pour les JO de 2024 réserver une voie aux participants. Cette voie pourrait ensuite être conservée pour l’auto-partage et les transports en commun.
Valérie Pécresse fustige ces mesures envisagées et déplore: “Tant que le Grand Paris Express”, le futur réseau de transports publics francilien, “n’est pas en service, cette suppression serait synonyme d’une immense souffrance pour les Franciliens qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler et faire des trajets de banlieue à banlieue”.
Désormais enjeu régional, le périphérique parisien avait déjà été au cœur des débats lors des dernières municipales en 2020. L’ancien candidat Gaspard Gantzer qui a rejoint Agnès Buzyn (LREM) avait même supposé sa suppression.
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