Régionales: en Paca, Ciotti envisage une liste LR contre Muselier
POLITIQUE - Que va-t-il se passer en Paca? Les Républicains, qui viennent de retirer l’étiquette “LR” au sortant Renaud Muselier pour son alliance, dès le 1er tour avec la liste LREM, vont-ils présenter un candidat face à lui? L’hypothèse n’est...
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POLITIQUE - Que va-t-il se passer en Paca? Les Républicains, qui viennent de retirer l’étiquette “LR” au sortant Renaud Muselier pour son alliance, dès le 1er tour avec la liste LREM, vont-ils présenter un candidat face à lui? L’hypothèse n’est pas à exclure, à quelques semaines du scrutin, prévu les 20 et 27 juin prochain.
C’est en tout cas ce qu’expliquait Éric Ciotti ce lundi 3 mai au micro d’Europe 1. Aux yeux du député des Alpes-Maritimes, particulièrement remonté contre son collègue depuis que Jean Castex a annoncé la future fusion des listes pour s’opposer à celle du Rassemblement national, Renaud Muselier “ne fait plus partie des Républicains”, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
“Il a fait un choix, je le regrette, je le déplore et je le condamne fermement. Il fait un choix contre notre famille politique et contre l’intérêt général. Ce choix va conduire vraisemblablement à l’élection de Thierry Mariani (le candidat du RN, ex-ministre LR). Aujourd’hui Renaud Muselier n’est plus que la tête de liste de la liste En Marche, il s’est placé naturellement hors de notre famille politique”, a-t-il encore lancé, sans toutefois prononcer le mot “exclusion” à l’encontre de son collègue.
“C’est une des hypothèses, une possibilité”
Les Républicains iront-ils alors jusqu’à présenter un candidat estampillé LR face à lui? “Nous allons en débattre aujourd’hui, demain, avec Christian Jacob. Nous aurons un comité stratégique demain matin, un conseil national des Républicains (...) c’est une des hypothèses, une possibilité”, répond Éric Ciotti pour qui, “le temps presse” si cette option était finalement retenue. En revanche, le député exclut d’être la tête de liste de cette éventuelle aventure électorale, forcément périlleuse.
″Moi je suis élu départemental, je suis candidat aux élections départementales dans mon canton de Tourrette-Levens”, a-t-il simplement avancé, avant de critiquer à nouveau “ces combinaisons” et autres “petites soupes” électorales.
Des élus LR réclament une liste
Et le député des Alpes-Maritimes n’est pas le seul à fustiger l’initiative de Renaud Muselier. Au contraire, l’annonce de la fusion de sa liste avec celle de la majorité provoque un petit séisme politique à droite. “Il faut qu’il y ait une présence des sortants et des Républicains”, estimait ainsi David Lisnard, le maire de Cannes, dès ce week-end BFM TV, laissant toutes les options sur la table.
“Nous sommes au pied du mur, dans la mesure du possible il faudrait faire une liste”, a affirmé de son côté l’eurodéputé François-Xavier Bellamy. “Le mauvais coup fait à la démocratie, c’est que cette manoeuvre intervient à quelques jours du dépôt des listes” et “c’est évidemment très compliqué à faire mais si le défi peut être relevé, je crois qu’il le faut”, a-t-il ajouté sur Public Sénat.
Le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a lui aussi estimé dans Le Figaroque “la logique veut que nous constitutions une liste pour porter nos propres couleurs et nos convictions”.
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