Régionales et départementales 2021: où les ministres sont-ils candidats?
POLITIQUE - Le XV de Jean Castex. Au total, douze ministres et trois secrétaires d’État, encouragés par Emmanuel Macron pour prêcher la bonne parole de l’exécutif, se présentent un peu partout en France aux élections départementales et régionales...
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POLITIQUE - Le XV de Jean Castex. Au total, douze ministres et trois secrétaires d’État, encouragés par Emmanuel Macron pour prêcher la bonne parole de l’exécutif, se présentent un peu partout en France aux élections départementales et régionales des 20 et 27 juin prochains.
Si la majorité n’a pas grand-chose à espérer de ces scrutins locaux, pour lesquels les présidents sortants partent globalement favoris, le gouvernement sera donc massivement représenté avec près d’un tiers de ses membres en campagne, comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous.
Quatre d’entre eux, Geneviève Darrieussecq, en Nouvelle-Aquitaine, Brigitte Klinkert dans le Grand Est, Marc Fesneau dans le Centre-Val de Loire et Laurent Pietraszewski dans les Hauts-de-France, sont même tête de liste pour les régionales. Pas de Sophie Cluzel en revanche, qui a renoncé à se présenter après l’imbroglio et la vraie-fausse alliance entre LREM et Les Républicains en Paca.
Autant de profils assez inconnus du grand public. De quoi expliquer les difficultés dans les sondages pour certains d’entre eux? L’exécutif a en tout cas décidé de mobiliser une partie de ses troupes dans deux régions en particulier: l’Île-de-France et les Hauts-de-France, là où les candidatures de Laurent Saint-Martin et Laurent Pietraszewski plafonnent autour des 10%, loin de celles des ex-LR Valérie Pécresse et Xavier Bertrand.
Dans le nord de la France, pas moins de cinq membres du gouvernement, dont les deux poids lourds Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, viennent épauler le secrétaire d’État chargé des Retraites pour troubler le duel annoncé entre l’ancien ministre de la Santé sous Nicolas Sarkozy et le Rassemblement national.
Même chose en Île-de-France, où Gabriel Attal (en dernière position dans les Hauts-de-Seine) et Marlène Schiappa, cheffe de file à Paris, viennent grossir les rangs de la majorité, en compagnie d’Emmanuelle Wargon ou encore Amélie de Montchalin.
Pour compléter cette mêlée, deux autres ministres, Brigitte Bourguignon et Sébastien Lecornu tentent également leur chance... mais aux élections départementales. La 1ère dans le Pas-de-Calais, le second dans l’Eure. Un “pack” gouvernemental suffisant pour éviter la déroute? Si la Macronie ne se fait guère d’illusion à l’échelle des régions, il pourrait être bien difficile, pour les 1ers concernés, d’assumer un échec dans les départements.
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