Régionales: Jordan Bardella finalement candidat en Île-de-France
POLITIQUE - Finalement, Jordan Bardella en sera. Le vice-président du Rassemblement a annoncé, ce lundi 1er mars, qu’il serait candidat aux élections régionales de juin prochain en Île-de-France... contrairement à ce qu’il indiquait encore...
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POLITIQUE - Finalement, Jordan Bardella en sera. Le vice-président du Rassemblement a annoncé, ce lundi 1er mars, qu’il serait candidat aux élections régionales de juin prochain en Île-de-France... contrairement à ce qu’il indiquait encore en septembre 2020.
“Oui je serai candidat à ces élections régionales, l’Île-de-France c’est ma région, j’y ai grandi dans une cité de Seine-Saint-Denis”, a ainsi expliqué l’eurodéputé, très proche de Marine Le Pen, sur RTL, ajoutant, comme vous pouvez le voir ci-dessous: “c’est un défi, avec l’ambition de porter le Rassemblement national le plus haut possible.”
Un défi, car Jordan Bardella le sait, la région Île-de-France est une terre électorale historiquement difficile pour l’extrême droite. Nommé directeur de campagne des régionales à la rentrée 2020, l’eurodéputé n’envisageait pas spécialement de mettre les mains dans le cambouis.
“Faire émerger de nouvelles figures”
Voire pas du tout. “Non, je ne serai pas candidat”, disait-il le 3 septembre dernier au Figaro, expliquant que sa formation politique voulait faire émerger de nouvelles têtes à quelques encablures de l’élection présidentielle.
“C’est le propre des petits partis que les mêmes soient systématiquement candidats à tout. Nous souhaitons aujourd’hui faire émerger de nouvelles figures et accorder à d’autres la chance qui m’a été donnée lors des européennes. Je conduirai cette campagne aux côtés de nos candidats, en allant les soutenir partout en France”, faisait-il valoir à ce moment-là.
Raté, à quelques mois du scrutin, le vice-président du Rassemblement national descend finalement dans l’arène. Et ce pour plusieurs raisons, à en croire Le Figaro: l’envie, d’un côté, de grappiller quelques points dans une région historiquement défavorable à Marine Le Pen, à moins d’un an de la présidentielle. De l’autre, la nécessité de remobiliser les électeurs d’extrême droite qui s’étaient massivement abstenus lors des municipales de 2020.
“Dans l’optique de 2022, il est plus intéressant pour nous de gagner un ou deux points en Île-de-France que cinq dans le Cantal”, résume ainsi un “cadre” de la formation politique au quotidien conservateur. Mais la tâche ne s’annonce pas simple, même pour Jordan Bardella. En décembre 2020, un sondage réalisé par Harris-Interactive - et cité par Le Monde- donnait la liste du Rassemblement national à environ 15% en Île-de-France. Soit trois point de moins que le score réalisé par Wallerand de Saint-Just il y a six ans, en 2015.
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