Régionales: la gauche unie derrière Vallaud-Belkacem? Piolle dit non
POLITIQUE - Après les Hauts-de-France, l’union de la gauche va encore attendre un peu en Auvergne-Rhône-Alpes. Invité de RTL ce dimanche 14 mars, le maire écolo de Grenoble Éric Piolle n’a pas semblé convaincu par l’éventualité d’une candidature...
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POLITIQUE - Après les Hauts-de-France, l’union de la gauche va encore attendre un peu en Auvergne-Rhône-Alpes. Invité de RTL ce dimanche 14 mars, le maire écolo de Grenoble Éric Piolle n’a pas semblé convaincu par l’éventualité d’une candidature unique derrière la socialiste Najat Vallaud-Belkacem aux régionales, laquelle s’est officiellement déclarée la veille.
“On a gagné Lyon, la métropole de Lyon, Annecy, donc je comprends qu’il y ait une nostalgie au parti socialiste, mais que Najat Vallaud-Belkacem, qui était élue auprès de Collomb et ministre de Manuel Valls, puisse dire ‘tiens venez derrière moi’, ça va sembler incongru un peu à tout le monde”, a sifflé l’édile Europe Écologie-Les Verts, en rappelant, comme vous pouvez le voir ci-dessous (55′10), les bons scores de sa formation aux dernières élections municipales dans la région.
Une petite phrase qui en dit long sur le chemin à parcourir avant un éventuel grand mariage de la gauche face au sortant Laurent Wauquiez. Samedi, le chef de file du groupe socialiste à la région, Jean-François Debat avait qualifié la dernière rencontre avec les Verts d’“extrêmement décevante.”
Le rassemblement, mais derrière qui?
“Alors que nous souhaitions un rassemblement équilibré, ils exigent un ralliement sec”, expliquait-il à l’AFP, en ajoutant que les discussions n’étaient “jamais bloquées” malgré tout.
De son côté, Najat Vallaud-Belkacem laisse encore la porte ouverte à un rassemblement “avant le premier tour”, expliquant, dans une interview aux trois grands quotidiens de la région, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne, vouloir incarner “une alternative” à la politique et à la gouvernance de Laurent Wauquiez. L’ancienne ministre ambitionnait de faire des élections régionales “le laboratoire de l’union de la gauche”, en proie à une division “suicidaire”.
Pour les écolos aussi, le rassemblement est possible... mais derrière leur candidate Fabienne Grebert. Celle-ci avait annoncé, à l’issue d’une consultation de ses soutiens fin février, être mandatée pour négocier une alliance avec toute la gauche, conditionnée à ce qu’elle mène la liste. Mais “il y a peut-être une nostalgie au PS qui fait que c’est difficile”, selon les mots, critiques, d’Éric Piolle ce dimanche.
“Seule la candidature de Fabienne Grebert peut rassembler toutes les forces de gauche”, expliquait déjà le président écologiste de la métropole de Lyon, Bruno Bernard peu plus tôt dans la semaine, relevant, dans un entretien à l’AFP, l’animosité pouvant exister entre Najat Vallaud-Balkacem et la gauche de la gauche.
À voir également sur le HuffPost: Les mauvaises notes de Najat Vallaud-Belkacem à Jean-Michel Blanquer