Régionales: LREM accuse LR d'avoir "l’indignation sélective" après l'accord en Paca
POLITIQUE - C’est ce qu’on appelle une contre-attaque. Ce dimanche 2 mai, alors que Les Républicains condamnent haut et fort l’alliance entre le président sortant de la région Paca, Renaud Muselier, et LREM pour les élections régionales, plusieurs...
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POLITIQUE - C’est ce qu’on appelle une contre-attaque. Ce dimanche 2 mai, alors que Les Républicains condamnent haut et fort l’alliance entre le président sortant de la région Paca, Renaud Muselier, et LREM pour les élections régionales, plusieurs cadres du parti de droite dénoncent un accord qui ne fera que renforcer la candidature RN de Thierry Mariani. Ce qui justifierait, entre autres, la décision de lui retirer son investiture.
Des commentaires qui ne manquent pas de faire réagir au sein du parti macroniste, où on souligne une sorte de “deux poids deux mesures” de la part des LR, capables d’excommunier un président de région pour son accord avec la majorité présidentielle tout en acceptant des alliances locales avec Debout la France. ‘“La clarté et la fidélité à vos convictions’ c’est de faire accord avec Nicolas Dupont-Aignan ?”, interroge sur Twitter le patron de LREM Stanislas Guérini, en réponse au communiqué au vitriol publié par Christian Jacob.
"La clarté et la fidélité à vos convictions" c'est de faire accord avec Nicolas Dupont-Aignan ?
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) May 2, 2021
La majorité présidentielle ne tergiverse pas face à l'extrême droite et reste fidèle à son ADN de dépassement des clivages. https://t.co/L2Vz8y2BCu
“Cette droite n’a plus aucune boussole”
Secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire dénonce sur le même réseau social “l’indignation sélective” du parti de droite. “Debout la France, pas de souci. En Marche!, jamais. Le parti avant la patrie, quoiqu’il en coûte”, a tweeté la ministre.
“Chez Les Républicains, quand un candidat fait le choix du rassemblement contre le Rassemblement national, on prononce son excommunication. Quand un autre, Vice-président des Républicains, s’allie avec l’extrême droite de Dupont-Aignan en Bourgogne, silence radio. Cette droite n’a plus aucune boussole”, tacle le député LREM et porte-parole du parti présidentiel Pieyre-Alexandre Anglade.
Des commentaires qui font référence à l’alliance scellée par la maire LR de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret avec le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Tête de liste en Bourgogne-Franche-Comté, il a confié la tête de sa liste départementale dans la Nièvre à Pascal Lepetit, un membre de DLF et ancien du Front national.
“Aucun des membres de la commission d’investiture des Républicains n’a émis la moindre objection. Il y a une logique. On travaille en Bourgogne-Franche-Comté avec Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il est dans l’opposition nationale et parce qu’il se retrouve sur des valeurs de patriotisme et de gaullisme”, a justifié Gilles Platret ce dimanche sur CNews.
Pour rappel, Marine Le Pen avait scellé un accord avec Nicolas Dupont-Aignan durant l’entre-deux tours de la présidentielle en 2017. Une alliance qui prévoyait de faire du président de Debout La France le 1er ministre en cas de victoire de la candidate d’extrême droite. Ce qui, visiblement, n’est pas un problème pour le parti de Christian Jacob.
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