Régionales: Mélenchon et les Insoumis répliquent aux attaques de la droite

RÉGIONALES - Cela deviendrait presque une habitude. Comme pour les élections municipales au printemps 2020, la droite, aidée par la majorité et une partie des socialistes (ou ex-socialistes), tente une opération de diabolisation de la gauche...

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RÉGIONALES - Cela deviendrait presque une habitude. Comme pour les élections municipales au printemps 2020, la droite, aidée par la majorité et une partie des socialistes (ou ex-socialistes), tente une opération de diabolisation de la gauche autour de la figure de Jean-Luc Mélenchon. 

Le député des Bouches-du-Rhône a beau n’être candidat à rien dimanche 27 juin (et aucun insoumis n’est d’ailleurs qualifié pour le second tour des régionales), il se retrouve au centre des argumentaires et des discours de ceux qui souhaitent barrer la route des écologistes, dans les Pays de la Loire ou en Île-de-France. Surtout, ses troupes, au 1er rang desquelles Clémentine Autain, qui s’est ralliée à Julien Bayou pour challenger Valérie Pécresse, sont accusées, ici ou là, d’entretenir un discours “complaisant avec l’islamisme.” En clair, de se situer en dehors de la sphère républicaine.

Une critique insupportable pour de nombreux Insoumis, qui ripostent ce jeudi 24 juin sur les réseaux sociaux, autour du hashtag “#EnnemiDeLaRépublique”. Une mobilisation virtuelle saluée par Jean-Luc Mélenchon, lequel s’est fendu d’un message sur Twitter à la mi-journée. 

“Affirmation politique contre l’infamie”

″Je découvre avec tant d’émotion les 58.000 tweets d’affirmation politique contre l’infamie. L’une appelle à se débarrasser de moi, l’autre vous traite d’ennemi de la République”, écrit d’abord l’ancien sénateur, sans nommer Christelle Morançais et Valérie Pécresse, avant d’ajouter, en référence à la tirade qui lui a valu de nombreuses moqueries: “Face à la violence sectaire ‘La République, c’est vous!’

Avant lui, nombreux sont les élus Insoumis a avoir repris ce mot d’ordre, initialement lancé par des militants et électeurs LFI. La députée Danièle Obono, ses collègues Adrien Quatennens, Alexis Corbière, ou Manon Aubry, pour ne citer qu’eux, se sont fait entendre sur les réseaux sociaux. Tous mettent en avant leurs parcours de républicain convaincu.

Responsables nationaux ou simples électeurs, les Insoumis ne sont d’ailleurs pas seuls à se dire heurtés par les attaques de la droite. Parmi les très nombreux messages sur les réseaux sociaux, quelque 50.000 en une dizaine d’heures au total selon le site Visibrain, l’écolo Sandrine Rousseau a également tenu à porter la riposte.

“Des années à faire barrage pour la droite, et maintenant on nous met dos à dos avec le RN”, s’est agacée la candidate déclarée à la primaire EELV dans son message, avant de renvoyer la majorité à ses propres errements, ou ce qu’elle voit comme tel.

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