Réunions non-mixtes à l'Unef: Castaner réclame des "moyens judiciaires"

POLITIQUE - La pression est de plus en forte sur le syndicat étudiant. Ce jeudi 18 mars, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, a réagi aux propos de la présidente de l’Unef, Mélanie Luce, laquelle avait admis...

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Christophe Castaner sur le plateau de france info jeudi 18 mars

POLITIQUE - La pression est de plus en forte sur le syndicat étudiant. Ce jeudi 18 mars, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, a réagi aux propos de la présidente de l’Unef, Mélanie Luce, laquelle avait admis la veille sur Europe 1 qu’il existait au sein de son organisation des réunions non-mixtes, réservées aux personnes victimes de discriminations raciales. 

Des propos qui ont provoqué un tollé dans la sphère politique, dans un contexte où le rôle du syndicat est (déjà) pointé du doigt dans l’affaire de l’IEP de Grenoble. Car pour les détracteurs de l’Unef, démonstration vient d’être faite que le syndicat organisait des réunions “interdites aux blancs”. Ancien responsable local et national de l’organisation, Christophe Castaner n’a pas mâché ses mots. “L’Unef a fait un choix, pour survivre, d’un clientélisme indigéniste exacerbé totalement scandaleux”, a condamné l’ancien ministre de l’Intérieur, considérant que le syndicat n’est “plus représentatif de la vie étudiante”. 

Le député LREM des Alpes-de-Haute-Provence estime par ailleurs que l’organisation de ce type de réunions “est la plus mauvaise façon de faire du vivre ensemble”, considérant que ces méthodes sont “une forme de séparatisme”. Raison pour laquelle Christophe Castaner réclame des “moyens judiciaires” contre le syndicat étudiant. 

De la “provocation à la haine raciale” pour Retailleau 

L’élu provençal n’est pas le seul à vouloir que l’Unef soit poursuivi pour ces réunions non-mixtes. Dans le même temps sur France inter, le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, a lui réclamé que Mélanie Luce fasse l’objet de poursuites. “Je demande au garde des Sceaux d’utiliser un moyen pour mettre en œuvre l’action publique pour la condamner, ou en tout cas pour rechercher ses responsabilités, pour provocation à la haine raciale”, a déclaré l’élu vendéen, estimant que l’Unef contribue à “racialiser les rapports sociaux”. 

Cela fait en réalité 24 heures que les critiques pleuvent sur le syndicat étudiant. L’eurodéputé LR, François-Xavier Bellamy, a par exemple demandé la dissolution de l’Unef, tout comme le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, ou le sénateur RN Stéphane Ravier. De son côté, l’ancienne députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal, a accusé l’organisation de commettre du “racisme anti-blanc”.  

À noter que ce n’est pas la première fois que le syndicat se retrouve au centre de la polémique. En 2018, c’est l’apparition voilée de la vice-présidente du syndicat, Maryam Pougetoux, qui avait provoqué une avalanche de réactions, jusqu’au ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérard Collomb. 

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