Réunions non-mixtes: la mise au point d'Audrey Pulvar
POLITIQUE - La phrase, “malheureuse” selon le patron du PS, a agité la sphère politique. Il est temps désormais d’apaiser les esprits. C’est en tout cas l’intention d’Audrey Pulvar qui publie ce mardi 30 mars au soir dans Le Monde une tribune...
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POLITIQUE - La phrase, “malheureuse” selon le patron du PS, a agité la sphère politique. Il est temps désormais d’apaiser les esprits. C’est en tout cas l’intention d’Audrey Pulvar qui publie ce mardi 30 mars au soir dans Le Monde une tribune titrée: “Je laisse les voix opportunistes et destructrices de la droite et de l’extrême droite à leurs bruyantes furies”.
La candidate du Parti socialiste à la présidence de la région Île-de-France veut couper court aux polémiques après avoir fait bondir une grande partie de la classe politique depuis samedi. Elle avait en effet estimé sur BFMTV qu’une personne blanche qui assistait à une réunion non-mixte devait d’abord rester “spectateur silencieux”.
″Écouter, entendre, partager ensuite”
Dans un tweet posté dans la foulée, Audrey Pulvar avait également précisé que “les réunions ‘non-mixtes’ ne portent pas que sur des questions de couleur de peau.” Et que “oui, dans une réunion non-mixte LGBTQI +, en tant qu’hétéro” elle se “tairait et écouterait.”
Là voilà qui revient donc une nouvelle fois, mais en longueur cette fois sur ses propos qu’elle estime mal compris. “J’ai utilisé le verbe ‘se taire’, parce que c’est généralement ce que l’on fait, quand on veut réellement écouter l’autre, avant ensuite de prendre la parole…”, écrit-elle avant d’ajouter “c’est ce que moi-même je fais, quand il m’arrive d’assister à des réunions de groupes de victimes de discriminations ne m’atteignant pas au 1er chef.
″Écouter, entendre, partager ensuite. C’est le principe même de fonctionnement de ces groupes où se retrouvent des victimes, quelles qu’elles soient”, précise cette proche d’Anne Hidalgo.
...Et assumer ses propos
La candidate PS aux régionales, s’excuse d’avoir été mal comprise, mais ne revient pas sur le fond de ses propos. “J’ai répondu, comme déjà plusieurs fois par le passé, que ces groupes n’avaient pas ma préférence”, explique-t-elle, “mais que je peux concevoir, entendre, la nécessité pour des personnes discriminées, en raison de leur sexe, de leur couleur de peau, de leur orientation ou leur identité sexuelle, de se retrouver ‘entre elles’”.
Avant d’adhérer ensuite aux arguments de nombreuses femmes féministes et/ou racisées sur l’intérêt de la non-mixité pour les personnes discriminées. “Ces groupes existent depuis des décennies, ils ont permis l’émancipation de la parole, le réconfort pour des personnes en grande détresse, la sensation presque libératrice de se savoir soudain moins seule face à l’adversité quotidienne”, estime-t-elle. “Ils ont donné, à beaucoup, la force de regarder demain”, écrit-elle encore.
À voir également sur Le HuffPost: L’utilité des réunions non-mixtes expliquée par des féministes