Ricardo Pinto, candidat des Anges, livre sa version après la bagarre de la Réunion

TÉLÉRÉALITÉ -  Pour la première fois depuis les faits, Ricardo Pinto prend la parole. Le candidat des “Vacances des Anges” a livré au Parisien sa version des événements, cinq jours après l’agression du maire de Saint-André à La Réunion qui...

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Une bagarre a éclaté dimanche entre les participants  à l'émission

TÉLÉRÉALITÉ -  Pour la première fois depuis les faits, Ricardo Pinto prend la parole. Le candidat des “Vacances des Anges” a livré au Parisien sa version des événements, cinq jours après l’agression du maire de Saint-André à La Réunion qui avait contraint la production des “Anges de la téléréalité” à annuler entièrement le tournage sur l’île.

Le candidat de 30 ans Ricardo Pinto, qui reconnaît sa participation à la bagarre a confié au Parisien avoir “encore peur” aujourd’hui. Il réside d’ailleurs actuellement dans un hôtel dont l’adresse est gardée secrète, dans le sud de la France, avec sa compagne Nehuda et leur fille de 3 ans, a indiqué le quotidien régional.

La production des “Anges” a également engagé des gardes du corps pour assurer la sécurité de la famille. “Je suis bien cassé”, a souligné le candidat, alors qu’un premier bilan médical a fait état d’hématomes sur le dos et d’une hernie discale lui “paralysant la jambe par moments”. Psychologiquement, ”ça a été quelque chose de très difficile, a-t-il poursuivi. C’est dingue de se retrouver coupable dans la presse alors qu’on est victime. On me fait passer pour un animal, un drogué, un alcoolique qui tape des femmes et des enfants. Du grand n’importe quoi”. 

Enquête pour violences volontaires en réunion 

Ce dimanche 10 janvier, le procureur de la République Éric Truffery avait ouvert une enquête pour violences volontaires en réunion à la suite d’une altercation dans la salle à manger d’un hôtel de Saint-Denis. La dispute avait éclaté entre les candidats, Ricardo Pinto notamment, et plusieurs familles, dont celle de Joe Bédier, maire de la ville de Saint-André, après que la nourrice était passée de table en table en intimant aux clients l’ordre de ne pas faire de photos et de vidéos.

S’en était suivi un emballement politique et médiatique, avec notamment un tweet de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, qui dénonçait “des actes de violence (...) inadmissibles”. 

Alors que dimanche, sur les réseaux sociaux, des milliers de messages, souvent ouvertement xénophobes, condamnaient les “Anges” et leur demandaient de “retourner chez eux”, Ricardo Pinto a, lui clamé son innocence et fait part de sa volonté que “la vérité éclate.”

Il a expliqué au Parisien que Joé Bédier, maire de Saint-André, était “au bord de la piscine à faire des interviews seulement quelques minutes après leur altercation. Où sont les marques de coups ? Où sont les blessés ? Où est l’ambulance ? […] On me décrit comme le pire criminel du monde alors qu’on m’a tabassé à huit contre un”, s’est-il indigné. 

Joé Bédier “m’a mis le premier coup”

Et Ricardo Pinto de livrer sa version des faits: “Comme depuis trois jours, la personne en charge des candidats, Johanna, a demandé aux gens autour de nous de ne pas diffuser les photos pour des raisons de confidentialité. Rien de mal. […] Sauf que là, elle est tombée sur deux personnes acharnées, qui immédiatement se sont mises à l’insulter alors qu’elle fait 1,30 m”, a-t-il raconté.

Sa compagne Nehuda aurait alors pris la défense de l’employée de la société de production avant d’être attaquée par le fils du maire. “Il lui a dit “Ici t’es chez nous”. Puis, il s’est avancé vers elle comme s’il allait l’agresser”, poursuit le candidat. Il a estimé ne pas avoir “eu d’autres choix que d’intervenir”.

”À partir du moment où je l’ai repoussé, ça a pris quelques secondes. Et bam, bam, les coups ont plu. Lui m’a mis le premier coup, puis son père m’a explosé une chaise dans le dos”.

Après l’altercation, il s’est excusé auprès du maire pour “passer l’éponge”, a-t-il assuré. “En face, le maire nous a menacés. Son premier réflexe, ça a été d’appeler le préfet et les médias”, se souvient-il. Il a ensuite passé 17 heures en garde à vue, avant d’être exfiltré par la production le lendemain à 14 heures.

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