Rick Ross, Freddie Gibbs, Jay Electronica présents sur le Nobody’s Home festival
La consommation de cannabis est en plein essor dans l’État du Michigan depuis sa légalisation en décembre 2019. L’ancien vétéran de la NBA, Al Harrington (à la tête du plus grand conglomérat de marques de cannabis détenues par des Noirs aux...
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La consommation de cannabis est en plein essor dans l’État du Michigan depuis sa légalisation en décembre 2019. L’ancien vétéran de la NBA, Al Harrington (à la tête du plus grand conglomérat de marques de cannabis détenues par des Noirs aux États-Unis) s’inscrit dans cette niche dans le cadre de la prochaine édition du festival Nobody’s Home.
Le festival Nobody’s home, qu’est ce que c’est ?
Le festival est organisé par John Monopoly, manager de longue date de Kanye West, et Wilson Chandler, un autre Vétéran de la NBA dont la marque de cannabis Nobody’s Home est le porte-drapeau de l’événement.
Nobody’s Home se situe à l’intersection de la musique, de la culture urbaine, et de la culture du cannabis. Il aura lieu le samedi 4 septembre au Dwight Mitchell City Center Park, situé à Benton Harbor, la ville natale de Chandler, dans le Michigan.
Le festival est gratuit et se destine essentiellement à un public âgé d’au moins 21 ans. Il verra cette année la participation de grands noms du hip-hop tels que Rick Ross, G Herbo, Freddie Gibbs, Jay Electronica, Chase B, Babyface, Ray et d’autres artistes.
Le cannabis, une pépite pour le business Noir
Selon certaines études, seuls 3 % du marché actuel des marques de cannabis appartiennent à des Noirs. Partant de ce constat, The Village s’est donné pour mission depuis 2011 de faire évoluer cette statistique afin d’offrir des opportunités économiques aux enseignes Noires dans ce domaine. Comme le rap et la culture du cannabis vont de pair, Village et Nobody’s Home utilisent la force mobilisatrice du hip-hop pour une sensibilisation holistique sur les enjeux, défis et perspectives.
Les stars du rap se réunissent pour la cause
Le festival musical Nobody’s Home n’est qu’un aspect de la mobilisation du Rap autour de la culture du cannabis. En mars, JAY-Z et sa propre marque Monogram étaient déjà passés à l’offensive contre les « lois hypocrites » et les réglementations obsolètes.
« Les lois sur le cannabis sont désuètes et disproportionnellement punitives par rapport au reste du code juridique« , avait alors déclaré Jay-Z. « Nous n’avons toujours pas de réglementation appropriée pour les textos au volant dans le Missouri, mais rester à la maison et fumer de l’herbe vous enverra en prison.«
Il faut dire que plus de la moitié des États américains ont légalisé le cannabis, pendant que les minorités sont exclues du marché du cannabis légal. Elles font souvent l’objet d’une excessive sévérité juridique, dans les cas de trafic de stupéfiants. C’est d’ailleurs pour renverser la donne que Jay-Z a lancé en Janvier 2021 un fonds de 10 millions de dollars en soutien aux start-up du secteur détenues par des membres de minorités.