Roland-Garros: Naomi Osaka menacée d'exclusion et mise à l'amende

TENNIS - Naomi Osaka, numéro 2 mondiale, a été sanctionnée d’une amende de 15.000 dollars (12.300 euros) pour avoir refusé de se présenter en conférence de presse ce dimanche 30 mai à Roland-Garros et risque jusqu’à la disqualification si elle...

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La tenniswoman japonaise Naomi Osaka risque l'exclusion du tournoi de Roland-Garros si elle poursuit son boycott des conférences de presse.

TENNIS - Naomi Osaka, numéro 2 mondiale, a été sanctionnée d’une amende de 15.000 dollars (12.300 euros) pour avoir refusé de se présenter en conférence de presse ce dimanche 30 mai à Roland-Garros et risque jusqu’à la disqualification si elle recommence, ont annoncé les organisateurs.

“Naomi Osaka a choisi aujourd’hui (dimanche) de ne pas honorer ses obligations contractuelles envers les médias. Le superviseur de Roland-Garros lui a donc infligé une amende de 15.000 dollars”, indique un communiqué de Roland-Garros cosigné par les organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem.

“Nous avons prévenu Naomi Osaka que si elle continuait à refuser ses obligations médiatiques durant le tournoi, elle s’exposait à d’autres conséquences liées aux infractions au code de conduite. Comme on peut s’y attendre, des violations répétées provoquent des sanctions aggravées, y compris une exclusion du tournoi, et peuvent mener à l’ouverture d’une enquête pour infraction majeure qui pourrait déboucher sur des amendes encore plus importantes et une suspension des tournois du Grand Chelem”, poursuit le communiqué.

Une question de santé mentale

Osaka avait annoncé mercredi son intention de refuser les conférences de presse à Roland-Garros pour protéger sa santé mentale. “Si les instances pensent qu’elles peuvent juste continuer à nous dire ‘Allez en conf’ ou vous aurez une amende’, et à ignorer la santé mentale des sportifs qui sont la pièce maîtresse, alors je préfère en rire”, a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

“Après ces déclarations, les équipes de Roland-Garros lui ont demandé de revoir sa position et ont tenté, sans succès, de lui causer pour s’assurer de son bien-être, comprendre ses difficultés particulières et voir ce qui pouvait être fait sur place pour l’aider”, souligne le texte des instances en insistant sur le fait que la Japonaise avait été mise en garde des possibles conséquences de sa décision.

Dimanche dans leur communiqué, l’Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open soulignent leur volonté d’aider les joueurs qui seraient en détresse psychologique, notamment en raison de la pandémie qui a fortement compliqué leur mode de vie.

“La santé mentale des joueurs engagés dans nos tournois et sur le circuit est de la plus haute importance pour les Grands Chelems. Individuellement et collectivement, nous dédions d’importants moyens au bien-être de nos joueurs. Afin de continuer à améliorer la situation, nous avons cependant besoin de l’engagement des joueurs”, souligne le texte.

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