Roselyne Bachelot en dit plus sur les conditions de la réouverture des cinémas
Quatre jours après l’annonce d’Emmanuel Macron sur la réouverture sur les lieux culturels dès le 19 mai, une séance s’est déroulée à l’Assemblée nationale le 3 mai au soir à ce sujet. Comme le rapporte Le Film français, Roselyne Bachelot y...
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Quatre jours après l’annonce d’Emmanuel Macron sur la réouverture sur les lieux culturels dès le 19 mai, une séance s’est déroulée à l’Assemblée nationale le 3 mai au soir à ce sujet. Comme le rapporte Le Film français, Roselyne Bachelot y était présente et a apporté quelques éléments de réponse notamment sur les mesures qui seront prochainement appliquées dans les cinémas, restées jusque là une zone d’ombre.
Confirmant la mise en place du système de jauges auquel se prépare les professionnel·le·s du secteur se préparent depuis quelques semaines, la ministre de la Culture a assuré que celui-ci aura “une durée de vie extrêmement limitée”. Ainsi, à partir du 19 mai, l’accueil des spectateurs·trices dans les salles se fera à mesure de 35% de la capacité d’accueil d’origine. Il sera pas la suite augmenté à 65% début juin et enfin à 100% le 30 juin. Si le public pourra à nouveau aller au cinéma, il ne pourra pas y manger de si tôt. Roselyne Bachelot a précisé que la consommation de confiserie (et de pop corn) sera, dans un 1er temps, interdite.
Une aide financière pour amortir les pertes ?
Qui dit moins de monde dans les salles, dit moins de billets vendus. Lors de son intervention, la ministre s’est dite consciente “des problèmes économiques” qui vont découler de cette reprise progressive. Elle a donc tenu à aborder la question du dispositif de “fonds de compensation des billetteries”. Déjà mise en place à l’automne dernier, cette aide destinée à aider les cinémas à amortir le coup financièrement pourrait bien faire son retour. Pour le moment, les ministères de la Culture et de l’Economie en discutent encore et rien n’a été validé.
>> A lire aussi : Le cinéma français prépare déjà son retour en salles
Embouteillage de sorties
Outre les conditions de la réouverture, le secteur de la distribution de films s’inquiète face à l’embouteillage à venir, causé par la reprogrammation des sorties qui a dû avoir lieu. Interrogé par Franceinfo, Etienne Ollagnier, responsable de la société de production et distribution Jour2Fête, a avoué que “ça ne va pas être simple ». « Comme on a 450 films en retard forcément ça va être difficile de tous les sortir dans de bonnes conditions à la reprise.” A l’Assemblée, Roselyne Bachelot s’est donc attardée sur ce “véritable défi” puisque pas moins de 150 longs-métrages français et 250 étrangers sont actuellement en attente. A la suite du retour favorable de la part de l’Autorité de la concurrence, la ministre a assuré que le Centre national du cinéma et de l’image animée s’est engagé à élaborer un calendrier qui permettra de planifier au mieux les sorties.