Sandrine Rousseau à ses détracteurs: "Vous ne nous intimiderez pas"
EELV - “Vous ne nous intimiderez pas”, a lancé la candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau à l’adresse de ses détracteurs, voulant une victoire “pour les femmes et les personnes discriminées”, lors d’un meeting organisé ce jeudi...
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EELV - “Vous ne nous intimiderez pas”, a lancé la candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau à l’adresse de ses détracteurs, voulant une victoire “pour les femmes et les personnes discriminées”, lors d’un meeting organisé ce jeudi 9 septembre sur une péniche à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
L’ancienne numéro 2 d’EELV a pris la parole devant environ 200 personnes, sur la scène à peine surélevée installée sur la péniche “Rosa Bonheur”, du nom d’une artiste précurseuse du féminisme au XIXe siècle.
La chantre de “l’écoféminisme” a livré un discours offensif contre une caste politique qui à ses yeux cherche à empêcher l’émergence de femmes de pouvoir. “Nous allons mettre nos corps dans cette présidentielle, vous ne pourrez plus faire de la politique sans nous”, a-t-elle tonné.
“Si nous ne prenons pas le pouvoir aujourd’hui, ce que nous allons subir sera bien pire demain”, a averti Sandrine Rousseau. Elle a expliqué avoir décidé de se présenter en apprenant la nomination de Gérald Darmanin, alors accusé de viol et à ce titre actuellement placé sous le statut de témoin assisté, au ministère de l’Intérieur en juillet 2020.
La candidate a d’ailleurs accusé ce jeudi le ministre, qui l’a menacée de publier leurs échanges de SMS à propos d’une demande de rendez-vous pour une nomination, de chercher à l’intimider “en bafouant la loi”.
“On va la gagner”
Sandrine Rousseau a fait la moue en évoquant les polémiques qui ont accompagné certaines de ses déclarations: “La campagne n’est pas simple... On l’a vu, on a quelques opposants. Vous ne nous intimiderez pas!”
Elle a appelé ses partisans à se mobiliser en vue du 1er tour en ligne du 16 au 19 septembre, “malgré tout ce qu’(ils) pouv(aient) (lui) reprocher, sur telle ou telle prise de parole”.
Fin 2020 quand elle s’est déclarée, “on (lui) parlait toujours du duel (Yannick) Jadot- (Eric) Piolle, Piolle-Jadot”, a raillé Sandrine Rousseau en référence à ses deux principaux concurrents à la primaire, en plus de la députée Delphine Batho et de l’entrepreneur Jean-Marc Governatori.
“Mais aujourd’hui neuf mois après, on me dit ‘Vous pourriez la gagner cette primaire’. Je leur réponds ‘On va la gagner’”, a-t-elle lancé sous les acclamations et en présence du député Insoumis Éric Coquerel.
“On ne nous imposera pas une écologie descendante et autoritaire”, a-t-elle poursuivi, voulant une “victoire pour les femmes et les personnes discriminées partout dans le monde”.
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