Sandrine Rousseau acclamée lors des journées d'été EELV

PARTIS - Delphine Batho et la décroissance, Jean-Marc Governatori et son écologie centriste,  Sandrine Rousseau et son écoféminisme, ont investi ce vendredi 20 août la scène principale des Journées d’été écologistes à Poitiers pour défendre...

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Sandrine Rousseau

PARTIS - Delphine Batho et la décroissance, Jean-Marc Governatori et son écologie centriste,  Sandrine Rousseau et son écoféminisme, ont investi ce vendredi 20 août la scène principale des Journées d’été écologistes à Poitiers pour défendre leurs candidatures à la primaire de septembre.

Le tirage au sort a voulu que les deux favoris Yannick Jadot et Eric Piolle se succèdent sur la scène jeudi et que ces trois outsiders enchaînent vendredi soir leurs propres “cartes blanches” d’une heure chacun.

L’économiste et ex-numéro 2 du parti Sandrine Rousseau, considérée par beaucoup comme la seule des trois à pouvoir déjouer les pronostics, a été très acclamée par la foule rassemblée dans l’amphithéâtre.

Elle a déroulé un discours à la radicalité assumée: “Tout notre système économique, social et sociétal est fondé sur le triptyque: nous prenons, nous utilisons et nous jetons. Le corps des femmes, le corps des racisés. Nous ne voulons plus ça et c’est ça la révolution que je vous propose. (...) Pour cela il faudra du courage politique. Et du courage, j’en ai. De la colère, j’en suis remplie. De la radicalité, j’en suis pétrie”.

Sandrine Rousseau et ses soutiens ont également profité de la journée de vendredi pour démentir une quelconque altercation avec Eric Piolle. “En réalité Sandrine répondait à des journalistes quand Piolle est arrivé avec une horde de micros et de caméras. Ils n’ont pas changé de trajectoire malgré la présence de Sandrine, ça a créé une bousculade. La violence était plutôt symbolique”, révèle un collaborateur de l’économiste à Libération. La candidate assure de son ôté qu’elle a été bousculée par un journaliste.

Eric Piolle a également démenti sur Europe 1, dénonçant des tentatives de division au sein de la “famille écologiste”. Joignant le geste à la parole, Sandrine Rousseau a posté sur Twitter une photo sur laquelle elle pose avec Eric Piolle. 

 À la carte blanche de la candidate, a succédé celle de l’entrepreneur Jean-Marc Governatori qui, devant une assemblée clairsemée, a plaidé pour son ”écologie au centre”. Voulant développer “une France du potager” créant des millions d’emplois dans l’agriculture, il a dit “croire beaucoup au principe de responsabilité”: “C’est toujours la faute de Macron, des syndicats, de Bruxelles, de quelqu’un d’autre. Nous avons une responsabilité” individuelle.

Quant à la députée Delphine Batho, elle a joué la carte de la proximité et de l’échange en installant son pupitre sur la pelouse, au bas de la scène surélevée. Longuement introduite par le député ex-LREM Cédric Villani, ce qui en a agacé certains dans l’assistance redevenue nombreuse, elle a plaidé pour que les écologistes assument de porter le concept de “décroissance”, clivant dans l’opinion.

S’élevant contre la “présidentialisation”, elle a assumé de ne pas donner de mesures précises ou de chiffres, voulant les co-construire avec les citoyens, dans l’hypothèse où elle serait désignée en septembre.  

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