Sans surprise, la (forte) baisse de Mélenchon dans notre baromètre - SONDAGE EXCLUSIF
POLITIQUE - Sept points pour un gadin. Jean-Luc Mélenchon, le candidat déclaré de la France insoumise pour la prochaine élection présidentielle semble payer les pots cassés de plusieurs semaines délicates pour lui et sa formation politique,...
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POLITIQUE - Sept points pour un gadin. Jean-Luc Mélenchon, le candidat déclaré de la France insoumise pour la prochaine élection présidentielle semble payer les pots cassés de plusieurs semaines délicates pour lui et sa formation politique, entre résultats électoraux difficiles et polémiques inattendues.
Selon la dernière vague du baromètre de l’institut YouGov, publiée ce vendredi 2 juillet par Le HuffPost, le député des Bouches-du-Rhône est confronté à une hausse des opinions défavorables le concernant, de sept points. Concrètement: quand on demande aux Français de se prononcer sur les personnalités pour lesquelles ils ont un avis “négatif”, plus de la moitié d’entre eux (52%) cochent la ligne de Jean-Luc Mélenchon. Il n’était que 45% à le faire, le mois dernier.
Avec ce score -le seul à être au-dessus des 50%- le patron des députés LFI devance Marine Le Pen et Manuel Valls. La présidente du Rassemblement national et l’ancien Premier ministre, devenu macroniste, puis conseiller municipal de Barcelone, complètent ce podium peu glorieux avec, respectivement, 49 et 38% d’opinions négatives.
La conséquence des régionales, ou du reste?
Sans surprise, l’Insoumis enregistre, dans le même temps, une baisse de sa cote d’opinions positives. Elle passe de 12% en juin, à 11 en juillet. Autant de données qui s’ajoutent à celles, récentes, ramenant Jean-Luc Mélenchon autour de la barre des 10% d’intentions de vote pour 2022, quand il en totalisait au moins 13 lors du lancement de sa campagne, à l’automne dernier. Elles confirment, ainsi, la mauvaise passe de l’ancien sénateur de 69 ans, longtemps empêtré dans ses propos jugés “complotistes”, sur la panne des numéros d’urgence au début du mois, ou les attentats terroristes.
“Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre”, avait-il lancé le 6 juin dernier sur franceinfo, avant d’expliquer, avec ses soutiens, qu’il visait “la récupération politique” autour de ce type de drame et non leur commission. Pas de quoi stopper, à l’époque, le flot d’indignation, à droite comme à gauche, provoqué par cette sortie.
De fait, Jean-Luc Mélenchon n’a pu passer à autre chose qu’au moment des élections régionales, le 20 du mois. Une séquence politique qui aurait pu lui donner de l’air, ainsi qu’à ses troupes... mais c’était sans compter sur une nouvelle déroute. De quoi entamer sa motivation, à quelques encablures de la présidentielle? Interrogé dans la semaine sur les résultats médiocres de sa formation aux européennes de 2019, puis aux municipales de 2020 et enfin aux régionales de dimanche dernier, Jean-Luc Mélenchon a pris son ton le plus combatif pour signifier que sa détermination n’en était pas ébranlée: “C’est une chose d’avoir affronté les régionales à marée basse, c’en est une autre à la présidentielle”.
Donnant une conférence de presse fleuve de deux heures à son quartier général de campagne, jeudi, le chef de file des Insoumis s’est projeté tout entier vers le printemps prochain. Et qu’importe, s’il est devenu l’homme politique le plus déprécié du pays.
Enquête réalisée du 29 juin au 30 juin 2021 auprès de 1081personnes représentatives de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. En partenariat avec:
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