Sarkozy, condamné en première instance, veut se battre jusque devant la CEDH

POLITIQUE - Vous n’avez pas fini d’entendre parler de Paul Bismuth. Au lendemain de sa condamnation en première instance pour corruption et traffic d’influence, Nicolas Sarkozy annonce au Figaro qu’il compte se battre jusque devant la Cour...

Sarkozy, condamné en première instance, veut se battre jusque devant la CEDH

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Condamné en première instance, Sarkozy veut se battre jusqu'à la Cour européenne des droits de l’Homme

POLITIQUE - Vous n’avez pas fini d’entendre parler de Paul Bismuth. Au lendemain de sa condamnation en première instance pour corruption et traffic d’influence, Nicolas Sarkozy annonce au Figaro qu’il compte se battre jusque devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), s’il le faut, pour prouver son innocence.

Très remonté contre le jugement du Tribunal correctionnel de Paris, qu’il voit comme une “une profonde injustice”, l’ancien président de la République martèle que son “indignation” et sa “détermination” sont aujourd’hui “décuplées” pour que “triomphent le droit et la justice, comme cela devrait se produire dans un État de droit.” 

“J’ai fait appel de la décision, peut-être faudra-t-il que ce combat s’achève devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays, mais j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie”, explique Nicolas Sarkozy, condamné lundi à trois ans de prison -dont un ferme, une première pour un ancien chef de l’État- dans l’affaire dite des ”écoutes.”

Sarkozy assure qu’il ne sera pas candidat en 2022

S’il “réfute” l’expression “République des juges”, car “les magistrats honnêtes et impartiaux sont majoritaires”, Nicolas Sarkozy dénonce un procès kafkaïen et s’en prend violemment à “ceux qui ne respectent pas l’État de droit” à ses yeux.

“Je ne peux en effet accepter d’avoir été condamné pour ce que je n’ai pas fait”, clame l’ancien président de la République, en dénonçant un jugement “truffé d’incohérences” et qui “ne fait pas état de preuves, mais d’un faisceau d’indices”.

 “L’immense majorité des observateurs a évoqué un effondrement de l’accusation et a dit que la défense avait apporté la preuve de l’innocence des trois prévenus. Or, le jugement ne tient aucun compte de la réalité de l’audience”, explique l’ancien président de la République, avant de cibler tour à tour la procureure générale de Paris Catherine Champrenault ou le premier vice-procureur du PNF Patrice Amar.

Également interrogé, toujours par Le Figaro, sur son avenir politique, alors que certains à droite voyaient en lui un éventuel “recours” pour la présidentielle de 2022, Nicolas Sarkozy l’assure: “j’avais dit que je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle, je le maintiens”. Cela “ne veut pas dire que je ne dirai pas ce que je pense au moment des échéances électorales, l’année prochaine”, ajoute-t-il toutefois en éludant la question d’un éventuel soutien à Emmanuel Macron.

“Je suis toujours membre de ma famille politique, je ne l’abandonnerai pas”, assure-t-il encore. Et au vu de la réaction épidermique de certains ténors de la droite à l’annonce de la condamnation de l’ancien chef de l’État, la réciproque est vraie.

À voir également sur Le HuffPost: Au procès Sarkozy, l’avocat de Paul Bismuth dénonce la “bêtise” d’avoir emprunté le nom de son client