Sarkozy maintient qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle, condamné ou pas

POLITIQUE - Depuis l’annonce de sa condamnation pour corruption à trois ans de prison dont un ferme dans l’affaire des ”écoutes”, une question sur Nicolas Sarkozy a ressurgi: l’ancien président, qui a fait appel, pourra-t-il se présenter à...

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Condamné ou pas, Sarkozy maintient qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle (Photo d'illustration: Nicolas Sarkozy au tribunal lors de son procès) 

POLITIQUE - Depuis l’annonce de sa condamnation pour corruption à trois ans de prison dont un ferme dans l’affaire des ”écoutes”, une question sur Nicolas Sarkozy a ressurgi: l’ancien président, qui a fait appel, pourra-t-il se présenter à la présidentielle 2022? L’intéressé, dans les colonnes du Figaro ce mardi 2 mars, a écarté tout mystère à ce sujet: qu’il soit condamné ou non en appel, il ne sera pas candidat. 

Interrogé sur son avenir politique, alors que certains à droite voyaient en lui un éventuel “recours” pour la présidentielle de 2022, Nicolas Sarkozy l’assure: “J’avais dit que je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle, je le maintiens”.

Cela “ne veut pas dire que je ne dirai pas ce que je pense au moment des échéances électorales, l’année prochaine”, a-t-il cependant ajouté. “Au moment où chacun aura fait valoir ses ambitions légitimes, je dirai qui je soutiens et pourquoi je le fais, en toute transparence avec ma famille politique”, a-t-il assuré, éludant la question d’un éventuel soutien à Emmanuel Macron.

Il a ainsi conclu: “Je suis toujours membre de ma famille politique, je ne l’abandonnerai pas”.

Une “injustice profonde, choquante”

Dans cette interview au Figaro, l’ancien président dénonce “une injustice profonde” après sa condamnation à de la prison ferme et n’exclut pas d’aller devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour que “triomphent le droit et la justice”.

“J’ai ressenti l’injustice profonde, choquante, des procédures lancées contre moi depuis dix ans”, affirme-t-il au quotidien, en assurant avoir “conservé (sa) détermination pour que triomphent le droit et la justice, comme cela devrait se produire dans un État de droit”.

″À chaque fois que ces règles sont bafouées, comme c’est le cas dans cette affaire, mon indignation et ma détermination sont décuplées”, clame l’ancien chef de l’Etat, condamné lundi à trois ans de prison dont un ferme pour “corruption et trafic d’influence” dans l’affaire dite des ”écoutes”, une décision dont il fera appel.

À voir également sur Le HuffPost: Au procès Sarkozy, l’avocat de Paul Bismuth dénonce la “bêtise” d’avoir emprunté le nom de son client