SCH : «Dans le rap, il y avait une carence sur les clips»
Lors d’un entretien avec l’AFP, SCH s’est confié sur le manque de relief des clips français, en dévoilant les inspirations qui dessinent l’univers de JVLIVS. Avec sa trilogie JVLIVS, SCH pousse certainement au plus haut la barre de l’esthétisme...
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Lors d’un entretien avec l’AFP, SCH s’est confié sur le manque de relief des clips français, en dévoilant les inspirations qui dessinent l’univers de JVLIVS.
Avec sa trilogie JVLIVS, SCH pousse certainement au plus haut la barre de l’esthétisme et de l’inspiration. Visuellement, ces deux opus traduisent une volonté d’incorporer un univers cinématographique très référencé au fil des morceaux et des clips qui accompagnent le projet. Une volonté, selon SCH, d’allier le rap au septième art et de revigorer son imagerie. «J’ai toujours kiffé le cinéma, et dans le rap, il y avait une carence sur les clips. Le visuel rap, c’est très standard, c’était la cité avec des bécanes (…) moi je voulais amener une nouvelle touche», explique-t-il à l’AFP.
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SCH : «Je suis attaché au milieu d’où je viens»
Cette nouvelle touche se retrouve à travers des références pas forcément neuves – le monde mafieux a toujours eu une grosse place dans le rap – mais avec une interprétation d’autant plus fidèle. Ou en tout cas, calqué sur ce que peut réellement proposer le cinéma. Une angoisse palpable qui découle du clip de “Marché noir”, et les narrations incisives rédigées par Furax Barbarossa et interprétées par José Luccioni.
La force de JVLIVS II, c’est d’avoir également digéré ces influences, de les avoir replacé dans un contexte phocéen propre à SCH. L’artiste a recentré son univers et lui a donné une valeur fidèle à son vécu. Une fine ligne entre fiction et réalité que l’artiste maîtrise brillamment. «Je pourrais pas chanter les cocotiers et la plage parce que c’est pas ce que je vis. J’aime bien les cocotiers et la plage trois semaines par an mais sinon je suis attaché au milieu d’où je viens». Ça se ressent.
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