SCH préfère “Les Hommes Aux Yeux Noirs” !

Le prequel ? Toutes les séries à succès en ont un. Après avoir dévoilé les deux 1ers volets de “JVLIVS”, SCH présente son prequel “Giulio”. Le rappeur originaire de Marseille est l’un des pionniers du mouvement des albums-films ou albums scénarios...

SCH préfère “Les Hommes Aux Yeux Noirs” !

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Le prequel ? Toutes les séries à succès en ont un. Après avoir dévoilé les deux 1ers volets de “JVLIVS”, SCH présente son prequel “Giulio”. Le rappeur originaire de Marseille est l’un des pionniers du mouvement des albums-films ou albums scénarios dans le rap français.

Aujourd’hui, de nombreux artistes accompagnent la sortie de leurs projets avec un court métrage ou parfois les présentent comme des films courts. Le rap français, toujours marqué par l’art du storytelling, ne pouvait que mener à cette évolution, en parallèle avec l’importance croissante du visuel dans un titre.

L’artiste d’origine allemande a dévoilé le visuel de “Les Hommes Aux Yeux Noirs”, un nouvel extrait de “Giulio”.

SCH préfère “Les Hommes Aux Yeux Noirs” !

La composition instrumentale de ce titre a été produite par Geo On The Tracks. Le beatmaker originaire de Strasbourg est également un habitué de SCH. Il a par exemple composé “Interlude” sur “Rooftop”, et “Jimmy Twice” sur “Giulio”. La production est cependant hybride. Dans les couplets, SCH rappe sur une composition presque classique, tandis que dans le refrain chanté, l’accompagnement est beaucoup plus contemporain.

Mais comment est venue l’idée des “albums-scénarios” pour SCH ? Probablement depuis ses débuts avec la mixtape “A7”, où l’on pouvait déjà voir les prémisses de cette idée, puisque le rappeur apporte un soin tout particulier à ses visuels. Sans doute aussi, l’art du storytelling, déjà présent chez Oxmo Puccino avec “Pucc Fiction” ou chez NTM avec “La fièvre”, a joué un rôle. Peut-être que les précurseurs américains comme GhostFace Killah ou les films de la West Coast ont également été influents.

Lors de la sortie de “JVLIVS”, 1er du nom, l’artiste racontait à l’Abcdr du son la genèse du projet avec Guilty de Katrina Squad. Le beatmaker vedette lui disait : “Tu sais, Julien, ce que les gens aiment chez toi, c’est le côté cinématographique, les images que tu amènes, et comment tu arrives à les retranscrire en musique. Je pense qu’il faudrait jouer cette carte-là à fond sur ton disque et aller vers une patte très cinéma, presque B.O de film.”

SCH avec un rendu cinématographique comme à l’accoutumée !

Comme dans certains de ses morceaux, le rappeur rend hommage à son père, auquel il avait consacré un titre entier dans le 1er volume de “JVLIVS” avec “Otto” :

“Souvent j’pense à mon père, j’espère que Dieu l’aide un peu
J’y vais fort depuis dix piges, faudrait qu’j’freine un peu”

Le rendu est magistral et cinématographique. SCH frôle la chorégraphie dans ce visuel (sans danser). Le visuel a été signé par Theo Asciak. Le réalisateur a déjà collaboré avec Prinzly et Hamza sur le 1er clip du beatmaker avec “Zoum”. Il a également beaucoup travaillé avec Hamza en solo. Il a notamment mis en scène le majestueux “Introduction”, extrait du dernier album du rappeur.