Schiappa répond à Le Pen qui veut faire de l'outrage sexiste un délit passible de prison
HARCÈLEMENT - Passe d’armes entre Marine Le Pen et Marlène Schiappa. Ce mardi 14 septembre, la candidate RN à la présidentielle 2022 a assuré au micro d’Europe 1 vouloir faire du “harcèlement de rue à connotation sexuelle “un délit”.“Je considère...
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HARCÈLEMENT - Passe d’armes entre Marine Le Pen et Marlène Schiappa. Ce mardi 14 septembre, la candidate RN à la présidentielle 2022 a assuré au micro d’Europe 1 vouloir faire du “harcèlement de rue à connotation sexuelle “un délit”.
“Je considère que ce ne sont pas des faits divers, mais un signal que la société doit prendre très au sérieux”, a-t-elle expliqué.
Elle souhaite également qu’il y ait une circonstance aggravante s’il est commis en réunion, “ce qui est souvent le cas”, selon elle et que “l’auteur ou les auteurs soient inscrits au fichier des criminels et délinquants sexuels”.
“Les agressions y compris verbales dont sont victimes les jeunes filles et les femmes en France sont dramatiques”, a ajouté Marine Le Pen, disant vouloir aller plus loin que la loi Schiappa de 2018, qui avait créé un délit d’outrage sexiste puni d’une amende forfaitaire de 750 euros.
“Une contravention, c’est comme si on ne votait rien”, a estimé Marine Le Pen qui confirme ne pas avoir voté la loi Schiappa.
“Pourquoi ne même pas avoir voté cette loi?”
La ministre chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, lui a répondu quelques minutes plus tard sur Twitter. “Je me réjouis de voir que vous vous intéressez à la lutte contre le harcèlement de rue, que nous avons fait voter en 2018″, a-elle ironisé, avant d’ajouter: “Vous êtes causementaire. Pourquoi n’avez vous proposé aucun amendement à ce moment-là? Pourquoi ne même pas avoir voté cette loi?”.
Bonjour @MLP_officiel, je me réjouis de voir que vous vous intéressez à la lutte contre le harcèlement de rue, que nous avons fait voter en 2018.
— ???????? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) September 14, 2021
Vous êtes causementaire.
Pourquoi n’avez vous proposé aucun amendement à ce moment-là ? Pourquoi ne même pas avoir voté cette loi ? ???? pic.twitter.com/LyFwB0DPVJ
Dans une série de tweets, Marlène Schiappa estime par ailleurs que ce que l’ex-présidente du Rassemblement national décrit “est en réalité déjà considéré comme agression sexuelle et donc passible de prison”. “Vous confondez les deux”, ajoute la ministre.
Et de conclure: “Je m’étonne que depuis 2017 (et avant !) on ne vous a jamais entendue rien proposer pour défendre les femmes face au harcèlement de rue et que cela vous vienne subitement en entrée de campagne”.
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