Schiappa sur Ménès: "La notoriété n'est pas un pass pour agresser sexuellement ses collègues"
AGRESSIONS SEXUELLES - Une affaire qui résonne jusque dans les murs du ministère de l’Intérieur. Marlène Schiappa s’est exprimée sur les accusations d’agressions sexuelles contre le chroniqueur de Canal+ Pierre Ménès. ”La notoriété ne doit...
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AGRESSIONS SEXUELLES - Une affaire qui résonne jusque dans les murs du ministère de l’Intérieur. Marlène Schiappa s’est exprimée sur les accusations d’agressions sexuelles contre le chroniqueur de Canal+ Pierre Ménès. ”La notoriété ne doit pas être un pass ou un permis pour agresser sexuellement ses collègues de travail”, a-t-elle affirmé ce mardi 23 mars au micro de RMC.
Elle était interrogée sur les accusations d’agressions sexuelles soulevées par le documentaire “Je ne suis pas une salope, je suis journaliste” réalisé par les journalistes Marie Portolano et Guillaume Priou et diffusé sur Canal+ ce dimanche 21 mars.
Face à ces accusations, l’ancienne ministre en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes est très claire: ″Je pense qu’il y a d’autres Pierre Menès. Aujourd’hui, on parle de Pierre Menès parce qu’il y a des vidéos et parce qu’il y a des femmes qui en ont parlé.”
Revenant sur les propos émis par le chroniqueur de Canal+ sur le plateau de TPMP, la ministre répond. “Quand Pierre Menès dit: ‘On ne peut plus rien faire en 2021’ alors oui, effectivement, je souhaite qu’en 2021 les personnalités, les journalistes célèbres, etc. ne soient plus protégés par leur notoriété.”
Si par « on ne peut plus rien faire en 2021 » #PierreMenes veut dire qu’on ne peut plus agresser sexuellement ses collègues de travail en 2021 c’est le cas, et tant mieux je m’en réjouis.
— ???????? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) March 23, 2021
La notoriété ou le direct ne sont pas des pass pour agresser les femmes. #RMCpic.twitter.com/XECzrS8rYg
“Ça concerne toute la société”
Une position partagée par Élisabteh Moreno, actuelle ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, tout en rappelant que ces agressions sont subies dans toutes les sphères. “Il ne faut pas, sous prétexte que l’on parle d’une personne connue, oublier qu’il y a de parfaits inconnus qui se permettent de traiter les femmes comme rien.”
Elle explique que les problèmes issus de “ce sexisme qui tue des rêves, des vies, des ambitions” doivent être saisis par tous et toutes, en rappelant l’importance “d’alliés hommes.”
Elisabeth Moreno sur le sexisme : "Il n'y a pas de frontière sociale ou géographique à ce sexisme qui tue, qui tue des rêves, des vies, des ambitions (...) On doit avoir des alliés hommes"#Europe1pic.twitter.com/JvUymHaXBP
— Europe 1 ???????????? (@Europe1) March 23, 2021
Toutefois, si Marlène Schiappa souligne “un effet ‘Streisand’” due aux séquences coupées de la version finale du documentaire -notamment la confrontation entre Marie Portolano et Pierre Menès, où la journaliste l’accuse de lui avoir soulevé la jupe-, la ministre ne remet pas en cause le rôle de Canal+ dans l’affaire.
“Je trouve que c’est un peu injuste (d’accuser Canal+ de complicité). Ils ont tout de même été lanceurs d’alertes. Ils ont décidé de diffuser ce documentaire en connaissant parfaitement les répercussions qui pouvaient exister”, déclare-t-elle.
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