Sciences Po Bordeaux: des violences sexuelles dénoncées sur Facebook
VIOLENCES SEXUELLES - Les témoignages se multiplient. Depuis le 23 janvier dernier, des centaines de personnes, majoritairement des femmes, ont pris la parole dans un groupe privé Facebook consacré aux ”étudiant.e.s de Sciences Po Bordeaux”,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
VIOLENCES SEXUELLES - Les témoignages se multiplient. Depuis le 23 janvier dernier, des centaines de personnes, majoritairement des femmes, ont pris la parole dans un groupe privé Facebook consacré aux ”étudiant.e.s de Sciences Po Bordeaux”, l’Institut d’études politiques de la ville de Gironde.
Elles racontent notamment le sexisme, mais aussi les agressions sexuelles et les viols dont elles ont été victimes lors de soirées étudiantes, mais aussi pendant des voyages à l’étranger ou dans la sphère privée. En tout, 150 témoignages avaient été postés sur le mur de cette page Facebook mercredi 3 février, selon nos confrères de Rue 89.
Dans un message posté sur Facebook le 26 janvier dernier, l’association étudiante Sexprimons-Nous a apporté “son soutien aux voix qui s’élèvent pour leur témoignage, pour avoir brisé le silence et libéré la parole”.
Le groupe propose aussi d’alerter la direction “avec le consentement des personnes concernées afin de proposer des solutions et faire en sorte que cela ne se reproduise plus”. Enfin, les auteurs du message ont créé un document permettant de témoigner anonymement.
Le “courage” des victimes face à des actes “odieux”
De son côté, la direction de l’école a réagi dans un communiqué publié le 2 février, suite à une réunion avec l’association Sexprimons-Nous quelques jours plus tôt. Elle salue notamment “le courage de celles et ceux qui témoignent de ces actes odieux” et fait plusieurs annonces.
L’établissement, à travers la voix de son directeur, Yves Déloye, prévoit notamment “d’aider à l’expression de la parole de toutes les victimes” en “renforçant” ou en “mettant en place des structures adaptées”.
Il prévoit aussi de “former l’ensemble des membres de la communauté de Sciences Po à la vigilance par rapport aux violences et agressions sexuelles”. Il annonce également la création d’outils et de dispositifs destinés à prévenir de tels actes”.
Enfin, le communiqué précise qu’un groupe de travail sera prochainement mis en place et qu’il sera chargé de présenter d’ici à la fin du semestre un plan de lutte, de formation et de prévention pour une mise en place à la rentrée 2021-2022.
En septembre dernier, de nombreuses personnes avaient déjà témoigné sur les réseaux sociaux de violences subies dans le cadre de l’école, de la part de professeurs cette fois. Le hashtag #BalanceTonProf avait ainsi permis à des élèves d’hier ou d’aujourd’hui de prendre la parole pour raconter des violences qu’ils ont subies à l’école.
À voir également sur Le HuffPost : “Le sceau de l’infamie”, Geneviève Garrigos raconte les violences que l’inceste laisse derrière lui