Sciences Po Grenoble: Schiappa pointe l'Unef du doigt après l'affaire d'islamophobie
POLITIQUE - “On ne peut plus tolérer ce type de fait.” Selon Marlène Schiappa, l’Unef (Union nationale des étudiants de France), qui a relayé des affiches avec les noms de deux enseignants de l’Institut d’études politiques de Grenoble accusés...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
POLITIQUE - “On ne peut plus tolérer ce type de fait.” Selon Marlène Schiappa, l’Unef (Union nationale des étudiants de France), qui a relayé des affiches avec les noms de deux enseignants de l’Institut d’études politiques de Grenoble accusés d’islamophobie, a mis “en danger très clairement” la vie de ces professeurs.
“On est là dans des actes odieux après ce qui s’est passé avec la décapitation du professeur Samuel Paty qui, de la même manière, avait été jeté en pâture sur les réseaux sociaux. On ne peut plus tolérer ce type de fait”, a déclaré la ministre chargée de la Citoyenneté, sur BFM TV/RMC ce lundi 8 mars, avant d’ajouter: “on ne peut pas commencer à dire qu’on va faire la justice en écrivant le nom des gens sur les murs, surtout quand on sait que derrière il y a un risque de mort.”
“Quand il y a des propos qui sont jugés racistes ou discriminatoires, il y a une hiérarchie auprès de laquelle on peut faire état de ces propos, qui entend le professeur et qui prend des sanctions si les faits sont avérés”, a encore souligné Marlène Schiappa.
Sciences Po “condamne”, L’Unef reconnaît une initiative “dangereuse”
À la question de savoir si les élèves et si le syndicat étudiant Unef avait mis en danger la vie des enseignants, la ministre a répondu: “oui je considère qu’ils les mettent en danger très clairement, le contexte compte, le contexte a une importance”.
“Je lance un appel à la responsabilité notamment par rapport à l’Unef, l’Unef a une responsabilité: on ne peut pas relayer des appels à la haine et des choses aussi graves”, a-t-elle conclu.
Une enquête pour “injure publique” et “dégradation” a été ouverte par le parquet de Grenoble après un collage d’affiches jeudi à l’entrée de l’IEP sur lesquelles on pouvait lire: “Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue”, avec les noms de deux professeurs. L’Union nationale des étudiants de France, dont la branche locale avait relayé les affiches, a reconnu dimanche une initiative “maladroite et dangereuse”, réaffirmant “son opposition à toute haine, à tout lynchage public et son attachement à la liberté d’expression”.
Sciences Po Grenoble condamne
Après plusieurs jours de silence, la direction de Sciences Po Grenoble, “condamne”, ce lundi dans un communiqué, “avec la plus grande fermeté” les accusations d’islamophobie visant ses professeurs. Un tel affichage, “met en danger l’ensemble de ses étudiants et personnels”, estime-t-elle, rappelant avoir saisi le parquet de Grenoble sur la question.
La direction de l’Institut d’études politiques assure également qu’elle “mettra tout en œuvre pour faciliter le travail” de la mission d’inspection demandée dimanche par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
Dans son communiqué, l’établissement rappelle son “attachement sans faille aux valeurs de dialogue, de bienveillance mutuelle et d’altérité” et assure que “garantir les libertés académiques est une exigence non négociable”.
À voir également sur Le HuffPost: Attentat de Conflans: Macron annonce la dissolution du collectif pro-palestinien Cheikh Yassine