Sénatoriales 2021: Ségolène Royal échoue à obtenir le soutien du PS
POLITIQUE - Son retour au PS n’y aura rien fait. Ségolène Royal, candidate aux élections sénatoriales pour la circonscription des Français établis hors de France, n’a pas obtenu le soutien du Parti socialiste, qui a préféré investir Yan Chantrel,...
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POLITIQUE - Son retour au PS n’y aura rien fait. Ségolène Royal, candidate aux élections sénatoriales pour la circonscription des Français établis hors de France, n’a pas obtenu le soutien du Parti socialiste, qui a préféré investir Yan Chantrel, conseiller PS des Français de l’étranger, rapportent Le Figaro et Public Sénat. La décision est tombée lundi 6 septembre pour l’ancienne ministre de l’Environnement, qui envisageait de siéger “apparentée au groupe PS”.
La veille, le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, révélait sur France 3 que l’ancienne présidente du Poitou avait “repris sa carte” du parti au mois de juillet. Une sorte de gage donné à son ancienne famille politique dans le cadre des tractations autour de sa candidature, mais qui s’est avéré insuffisant.
“C’était important. On ne pouvait pas avoir cette élection sans que le parti dise clairement quel est son choix. La liste de Yan Chantrel nous semblait être plus conforme à la direction qu’on souhaite prendre”, justifie la numéro 2 du parti, Corinne Narassiguin, citée par Public Sénat.
“Manque de respect”
De son côté, la principale intéressée a du mal à cacher son amertume. “Ce ne sont pas les ordres des appareils partisans qui font l’élection, surtout de façon aussi désinvolte à dix jours de l’élection alors qu’avec mon équipe nous travaillons depuis un an”, a réagi auprès du Figaro la présidente de l’ONG Désirs d’avenir pour la planète, voyant dans cette issue “un manque de respect envers les Français de l’étranger”.
Le Sénat, qui renouvelle la moitié de ses sièges tous les trois ans au suffrage universel indirect, a connu des élections au mois de septembre 2020 (qui n’ont pas changé grand-chose aux équilibres en présence). Or, six sièges n’ont pas été remis en jeu en raison du Covid-19: ceux des sénateurs établis hors de France. C’est donc l’un de ces derniers que brigue Ségolène Royal. Sans le soutien du PS qu’elle avait demandé.
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