Séparatisme: tensions entre Corbière et Schiappa, sur fond d'accusation de sexisme

POLITIQUE - Le ton est monté dans l’hémicycle vendredi 5 février alors que la séance publique débattait du projet de loi sur le respect des principes de la République ou loi séparatisme. C’est un exemple utilisé par le député insoumis Alexis...

Séparatisme: tensions entre Corbière et Schiappa, sur fond d'accusation de sexisme

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

POLITIQUE - Le ton est monté dans l’hémicycle vendredi 5 février alors que la séance publique débattait du projet de loi sur le respect des principes de la République ou loi séparatisme. C’est un exemple utilisé par le député insoumis Alexis Corbière qui a agacé la ministre déléguée en charge de la citoyenneté, Marlène Schiappa.

La mention appuyée à une association de Montpellier, “La libre pensée”, par Alexis Corbière a fortement déplu à la ministre qui y a vu une accusation “autoritaire et “patriarcale”.

Schiappa, la fille de son père

Le député insoumis interrogeait les subventions données par la mairie montpelliéraine à l’association qui organise des pèlerinages dédiés à Saint Roch. “Est-ce là un principe de laïcité?”, a questionné l’Insoumis, en appuyant sur le fait que la ministre devait bien savoir de quoi il parlait. Le président de l’association, l’historien Jean-Marc Schiappa, n’étant autre que le père de Marlène Schiappa.

Une allusion insupportable pour la ministre. “En 2021, Monsieur Corbières, les filles ne sont pas obligées de penser comme leur père”, a réagi l’ancienne secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. “Mon père est un excellent historien et c’est aussi un excellent féministe qui n’utiliserait jamais un argument patriarcal ou d’autorité”, a terminé la ministre, élevant la voix, son clan politique derrière la soutenant.

Désaccord contre machisme

Des accusations déplorées par le député qui lui a répondu ainsi: “J’aimerais que chaque fois que nous nous exprimions avec mes collègues insoumis, ce ne soit pas des arguments -comment dirais-je- trop irrespectueux. On a le droit d’être en radical désaccord avec ce que nous disons, mais franchement, ce que j’ai dit tout à l’heure n’a rien à voir avec le machisme, c’est tout l’inverse.”

Deux jours plutôt, c’était le Vert Éric Piolle qui avait fait les frais de l’agacement de Marlène Schiappa. C’était cette fois l’expression “tenir ses ministres” qui lui avait valu un redressement. Sauf que l’élu grenoblois a expliqué ensuite viser aussi bien Darmanin que sa collègue.

À voir également sur Le HuffPost: Marlène Schiappa a été rappelée à l’ordre à l’Assemblée nationale pour un retard de “6 minutes”