“Simplifier” de Miossec : un nouvel album dans l’épure, comme une évidence

“Simplifier : le titre de l’album m’est tombé dessus comme une évidence, au début du mixage, comme si ce verbe contenait la mission”, écrit Christophe Miossec dans la note d’intention de son douzième album, le successeur du magnifique Les Rescapés (2018). “L’idée...

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Simplifier : le titre de l’album m’est tombé dessus comme une évidence, au début du mixage, comme si ce verbe contenait la mission”, écrit Christophe Miossec dans la note d’intention de son douzième album, le successeur du magnifique Les Rescapés (2018). “L’idée de départ était de se faire confiance, ce qui est une denrée rare chez moi”, nous dévoile, avec sourire, le Brestois par téléphone un jour de froid de gueux de décembre.

“J’avais envie d’évacuer les frustrations accumulées sur des précédents disques, qui n’étaient pas assez bruts et déraisonnables à mon goût, alors je me suis enfermé chez moi pour sécuriser les chansons, avec l’aide d’un ingénieur du son du coin, Paul Le Galle, et du producteur Alexis Delong. On n’a jamais dérivé de notre trajectoire initiale.” 

Météo sentimentale, faits divers, 5W et voitures

Écrit et composé parallèlement à la tournée anniversaire de Boire, ce album voit donc le Finistérien simplifier littéralement le décorum : jouer trois, quatre accords, couper les ponts, enlever des couplets, faire ramasser. “J’écoutais beaucoup de hip hop, ce qui m’a conforté dans cette idée de quatre accords suivant la ligne de basse. J’ai voulu rassembler mes esprits, sans interférence extérieure. Cela m’a rappelé ma vie solitaire d’avant Boire, quand je n’avais pas encore rencontré le guitariste Guillaume Jouan. “Les gens avaient l’impression que Boire était tombé du ciel alors que j’avais beaucoup travaillé dans mon coin. Je voulais me payer une tranche de jeunesse à l’approche de la soixantaine.”

D’une plume inspirée et précise, les chansons déroulent quelques thématiques chères à Miossec : la météo sentimentale (Tout est bleu), les faits divers (Meilleur jeune espoir masculin sur l’acteur Gérald Thomassin, soupçonné d’un homicide en 2008 et porté disparu depuis 2019), son passé de journaliste (Qui, quoi, où, comment et pourquoi ?, la fameuse règle journalistique des 5W “qui peut tellement résumer une vie”), la figure de Charles Muzy du Vauban, salle de concert mythique au sous-sol de l’hôtel-restaurant brestois (Charles), ou les caisses de Miossec (Mes voitures, le 1er single extrait). “Si on n’aime pas une chanson, on n’aimera pas le reste de l’album. C’est un disque compact”, prévient l’intéressé à l’autre bout du fil. Ça tombe bien en plein revival du CD.

Simplifier (Columbia/Sony Music). Sortie le 17 février. En tournée française et concert le 13 avril à Paris (La Maroquinerie) et le 15 novembre à Paris (Trianon).