Sous la Seine : bientôt retiré de Netflix pour plagiat ?
C’est le carton du moment, Sous la Seine, le blockbuster français réalisé par Xavier Gens, dans lequel on retrouve Bérénice Bejo, qui explose tous les records. Depuis sa sortie le 6 juin dernier, le film atteint près de 84 millions de vues...
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C’est le carton du moment, Sous la Seine, le blockbuster français réalisé par Xavier Gens, dans lequel on retrouve Bérénice Bejo, qui explose tous les records. Depuis sa sortie le 6 juin dernier, le film atteint près de 84 millions de vues sur Netflix. D’ailleurs, au casting, on peut retrouver une star de Plus belle la vie. Il y a aussi d’autres apparitions qui n’ont laissé personne indifférent, comme celle de Monsieur Poulpe en nageur de la Seine. On pourra également souligner la prestation d'Anne Marivin en maire de Paris complètement loufoque entre Anne Hidalgo et Valérie Pécresse.
Sous la Seine est un carton commercial
Que l’on aime ou que l’on n'aime pas, vous l’aurez compris, Sous la Seine est une réussite, en tout cas commerciale. Sauf que le film est accusé de plagiat par le réalisateur Vincent Dietschy. Ou plus précisément, il est accusé de « parasitisme » de la part du cinéaste qui a porté plainte. Vincent Dietschy accuse notamment le producteur, Netflix, ainsi que l’agent Laurent Grégoire, de chez Adéquat, d’avoir piqué l’idée de son film. Film sur lequel il travaille depuis 10 ans et intitulé : Silure.
Sous la Seine serait en fait un plagiat
Dans le film de Vincent Dietschy, c’est un silure, un gros poisson d’eau douce, qui se met à dévorer des nageurs pendant une compétition olympique à Paris. Effectivement, la similarité est là. En tout, l’avocate et le réalisateur ont listé pas moins de 135 « points de contact » entre les deux projets de films, avec notamment la scène du piège tendu à la bête dans le port de l’Arsenal. De plus, le réalisateur certifie avoir pitché son scénario à Laurent Grégoire lors du festival de l’Alpes d’Huez en 2015. L’agent l’aurait alors immédiatement donné au réalisateur Xavier Gens. Vincent Dietschy a donc poursuivi Netflix pour « parasitisme », ce que l’on peut considérer comme concurrence déloyale et plagiat. Mais pour les producteurs du film de requin, les similarités pourraient également se retrouver dans le film culte des Dents de la mer.
Des accusations jugées « irrecevables »
Cependant, les accusations de Vincent Dietschy ont été jugées « irrecevables » par le tribunal. Ce dernier explique que « La société SAS Netflix France n’est pas l’exploitante, l’éditrice ni l’hébergeur de la plateforme Netflix qui apparaît être la société Netflix International BV ». Le réalisateur aurait donc « poursuivi en justice la mauvaise entité. » Le plaignant aurait dû attaquer la branche américaine basée aux Pays-Bas et non la française. Reste à savoir s’il continuera son procès contre le film de Xavier Gens. En attendant, Sous la Seine est toujours à voir sur Netflix. Affaire à suivre…