Sqürl : Charlotte Gainsbourg dans le dernier … album de Jim Jarmusch !
Sqürl : Charlotte Gainsbourg dans le dernier … album de Jim Jarmusch ! Charlotte Gainsbourg est vraiment bien la fille de son défunt père, Serge Gainsbourg. Dans le choix de ses apparitions, malgré son statut reconnu en tant que célébrité en...
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Sqürl : Charlotte Gainsbourg dans le dernier … album de Jim Jarmusch ! Charlotte Gainsbourg est vraiment bien la fille de son défunt père, Serge Gainsbourg. Dans le choix de ses apparitions, malgré son statut reconnu en tant que célébrité en France, elle accorde toujours une grande importance à la créativité et à l’expérimentation.
Le 1er projet « non film » de Sqürl, le groupe deJim Jarmusch, vient d’être dévoilé, et Charlotte Gainsbourg joue un rôle central dans ce projet, avec un titre profond qui respire le malaise d’une société qui peine à se renouveler pour survivre.
Charlotte Gainsbourg : le choix de l’art avant tout !
Elle a participé à toutes les aventures cinématographiques les plus subversives. Elle est l’actrice qui a osé jouer dans « Nymphomaniac » de Lars Von Trier, un film aussi polémique que son réalisateur, qualifié d’antisémite. Seule une actrice telle que Charlotte Gainsbourg pouvait se laisser tenter par un projet aussi « politiquement incorrect« .
Elle partage l’affiche avec Jim Jarmusch et son groupe Sqürl dans leur 1er projet qui ne correspond pas à la bande originale d’un film. Avec « Silver Haze », le groupe crée une bande originale pour nos angoisses contemporaines. Selon le magazine « Pitchfork« , il est possible de faire un parallèle entre Jim Jarmusch et David Lynch. Ces deux réalisateurs, figures de proue de la scène indépendante américaine, qui souffre en leur absence, ont une approche cinématographique à 360 degrés.
Si le Helsinki Photo Festival a mis à l’honneur les œuvres de David Lynch cette année, la filmographie du maître du cinéma américain est étroitement liée à une discographie expérimentale, parfois avec ses propres compositions, comme dans « Lost Highway ».
« Silver Haze » de Sqürl est relativement pessimiste. Le titre « Berlin ’87« , extrait initial du projet, est totalement sensoriel. Dans « The end of the world », John Cale déclame un poème apocalyptique, lié également au vieillissement et à l’approche de la mort. Charlotte Gainsbourg récite un poème dans sa langue maternelle avec sa voix singulière qui a forgé sa carrière, l’utilisant comme un instrument sur la composition. Parfois, il n’est pas nécessaire de chanter ou de crier pour se faire entendre.
L’œuvre ouvertement pessimiste de Sqürl, tout comme une partie de l’art en Europe et aux États-Unis, n’est-il pas un signe que le « nihilisme artistique » progresse avec une « élégance impitoyable » ? Si Dostoïevski dépeignait la chute des Tsars, nous, artistes, peut-être représentons-nous le déclin d’un modèle que nous devons renouveler.
L’article Sqürl : Charlotte Gainsbourg dans le dernier … album de Jim Jarmusch ! @ Rapmattaz.