Stéphanie Monfermé, assassinée à Rambouillet, va être décorée de la Légion d'honneur
TERRORISME - La fonctionnaire de police assassinée vendredi 23 avril à Rambouillet, dans les Yvelines, Stéphanie Monfermé, 36 ans, sera décorée de la Légion d’honneur par le Premier ministre, Jean Castex, ce vendredi 30 lors d’une cérémonie...
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TERRORISME - La fonctionnaire de police assassinée vendredi 23 avril à Rambouillet, dans les Yvelines, Stéphanie Monfermé, 36 ans, sera décorée de la Légion d’honneur par le Premier ministre, Jean Castex, ce vendredi 30 lors d’une cérémonie d’hommage national, a indiqué Matignon.
Le chef du gouvernement présidera cette cérémonie à Rambouillet, lors de laquelle il doit prononcer un discours avant de remettre la Légion d’honneur à titre posthume à la victime, à quelques mètres du commissariat où elle a été mortellement agressée au couteau vendredi dernier, en début d’après-midi.
Lors de cette cérémonie d’hommage, Jean Castex sera accompagné du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, du Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, de la ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, de la ministre de la Ville, Nadia Hai, et du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Macron sera aux obsèques privées
La victime doit également être citée à l’ordre de la Nation.
Emmanuel Macron doit pour sa part assister jeudi aux obsèques privées de Stéphanie Monfermé.
L’assassinat de cette agente administrative du commissariat a soulevé un vif émoi dans le pays, venant s’ajouter à la décapitation de l’enseignant Samuel Paty il y a six mois et la tuerie de la préfecture de police de Paris en octobre 2019.
L’auteur de l’attaque, Jamel Gorchene, un ressortissant tunisien de 36 ans titulaire d’une carte de séjour, a été tué par les tirs d’un policier.
Ce chauffeur-livreur était dépourvu de casier judiciaire et inconnu des services de renseignement et de la justice. Mais son mode opératoire correspond aux appels récurrents du groupe État islamique (EI) à s’attaquer aux forces de l’ordre. Selon le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, l’auteur, dont la radicalisation était “peu contestable”, présentait “certains troubles de la personnalité”.
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