“Strange but True”, thriller parfait pour samedi soir confiné ?
Il nous a un peu eu par surprise, ce petit thriller de fond de catalogue, qui n’avait connu qu’une modeste sortie américaine en 2019 avant de réapparaître ce mois-ci à l’agenda d’OCS. A en croire son titre, sa bande-annonce, et une bonne partie...
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Il nous a un peu eu par surprise, ce petit thriller de fond de catalogue, qui n’avait connu qu’une modeste sortie américaine en 2019 avant de réapparaître ce mois-ci à l’agenda d’OCS.
A en croire son titre, sa bande-annonce, et une bonne partie de son récit, on s’était à peu près laissé convaincre qu’on tenait là un grossier morceau de mysticisme plouc, centré sur une jeune fille convaincue d’être, par l’intervention du Saint-Esprit, enceinte de son petit copain pourtant décédé cinq ans plus tôt.
Le film est en fait plus malin que prévu, en ce qu’il ne repose pas vraiment sur le “et pourquoi pas… ?” attendu, mais plutôt sur un whodunit en forme de jeu de pistes très brouillées (qui a engrossé Melissa : un sale type de passage, un grand amour secret, le petit Jésus, tout ça à la fois ?), parasité par beaucoup de biais – et notamment les préjugés qui collent au train de cette Amérique où on ne prononce pas le mot “avortement” et où on pourrait donc croire à ce genre de fadaises.
Fable rédemptrice christianoïde
Rowan Athale semble s’amuser de cette ambiguïté, s’appliquant à la fois à entretenir une atmosphère de fable rédemptrice christianoïde et à laisser infuser les indices du thriller crapoteux.
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Une fois le nœud dénoué, certes, tout tombe à plat, et ne subsiste qu’un modeste produit à twist sans doute promis à l’oubli, mais on reconnaîtra au film d’avoir su nous accrocher de façon assez inattendue.
Strange but True de Rowan Athale, avec Margaret Qualley, Nick Robinson (E.-U., 2019, 1h36). Sur OCS, le 14 avril