Suicide d'Evaëlle: trois collégiens mis en examen pour harcèlement
HARCÈLEMENT - Les poursuites font suite au suicide, il y a un an et demi d’Evaëlle, une collégienne de 11 ans. Trois adolescents de 13 ans ont été mis en examen pour harcèlement, a-t-on appris ce lundi 18 janvier auprès du parquet de Pontoise,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
HARCÈLEMENT - Les poursuites font suite au suicide, il y a un an et demi d’Evaëlle, une collégienne de 11 ans. Trois adolescents de 13 ans ont été mis en examen pour harcèlement, a-t-on appris ce lundi 18 janvier auprès du parquet de Pontoise, confirmant une information du Parisien.
En septembre dernier, fait rarissime, la professeure de français de la fillette avait elle aussi été mise en examen pour harcèlement, avec interdiction d’exercer et obligation de soins.
Élève de sixième, Evaëlle s’était suicidée le 25 juin 2019 dans le pavillon familial à Herblay, en grande banlieue parisienne. Cinq mois plus tard, le parquet de Pontoise ouvrait une information judiciaire contre X pour homicide involontaire et, contre l’enseignante, une quinquagénaire expérimentée, et plusieurs élèves, pour harcèlement moral.
Le cauchemar d’Evaëlle, décrite comme “précoce et extravertie” par ses parents, avait débuté dès la rentrée 2018. Pour une histoire de cartable trop lourd, un conflit s’était noué avec cette enseignante qui avait fait d’elle sa “tête de Turc” et “encouragé” certains de ses camarades à la harceler, selon ses parents.
Une mise en examen “exceptionnelle”
La mise en examen des trois élèves, âgés de 11 ans au moment des faits, est “exceptionnelle car ils étaient extrêmement jeunes, mais la juge a estimé à juste titre qu’il y avait suffisamment de charges contre eux”, a réagi auprès de l’AFP l’avocate des parents de la fillette, Delphine Meillet.
“Le message est clair: cela signifie que se moquer violemment d’une enfant peut entraîner des conséquences très graves pour les moqueurs”, a-t-elle ajouté.
Pendant des mois, les parents de la collégienne ont alerté la direction de l’établissement, puis l’inspection académique. L’Éducation nationale a indemnisé la famille au titre du préjudice moral, selon le rectorat de Versailles, en échange de l’abandon d’éventuelles poursuites envers l’État.
Le 5 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, un hommage a été rendu à Evaëlle dans le collège où elle était scolarisée.
À voir également sur le HuffPost: Pour lutter contre le harcèlement scolaire, les trois propositions de ce député