“Summer White” de Rodrigo Ruiz Patterson, un film qui fait du surplace
Rodrigo est un jeune adolescent taciturne et solitaire. Il préfère traîner dans les terrains vagues en fumant des cigarettes plutôt qu’aller à l’école. Extrêmement proche de sa mère – voire beaucoup trop –, il voit son quotidien bouleversé...
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Rodrigo est un jeune adolescent taciturne et solitaire. Il préfère traîner dans les terrains vagues en fumant des cigarettes plutôt qu’aller à l’école. Extrêmement proche de sa mère – voire beaucoup trop –, il voit son quotidien bouleversé par l’arrivée d’un nouveau beau-père. Pris d’accès de colère qu’il contrôle mal, il oscille dangereusement entre résignation silencieuse et rébellion explosive.
Après une 1ère partie qui plante minutieusement le décor, tout en sobriété et en silence, le réalisateur s’écarte avec mérite des codes du traditionnel film d’apprentissage. Le garçon, aux tendances pyromanes, n’arrive pas à pardonner le fait d’être mis de côté et se laisse finalement consumer par sa jalousie, sans que l’on sache vraiment à qui la faute.
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Un film qui néglige un peu trop son arrière-planSi le film renonce au happy end couru d’avance, il ne réussit pas hélas à éviter la sensation de surplace. Focalisé tout entier sur le regard sombre de l’adolescent, Summer White néglige un peu trop son arrière-plan et manque ainsi de créer l’étincelle.
Summer White de Rodrigo Ruiz Patterson, avec Sophie Alexander-Katz, Fabián Corres et Adrián Ross (Mex., 2021, 1h25). En salle le 18 août.