Sur Europe 1, Nicolas Canteloup n'est pas gréviste mais n'en dit pas moins

RADIO - Alors que l’ambiance chez Europe 1, où la grève se poursuit ce mercredi 23 juin pour un sixième jour consécutif, ne s’améliore pas, les salariés, eux, peuvent semble-t-il compter sur le soutien d’un des leurs à l’antenne: Nicolas Canteloup.Ce...

Sur Europe 1, Nicolas Canteloup n'est pas gréviste mais n'en dit pas moins

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Nicolas Canteloup, ici au mois de décembre 2018.

RADIO - Alors que l’ambiance chez Europe 1, où la grève se poursuit ce mercredi 23 juin pour un sixième jour consécutif, ne s’améliore pas, les salariés, eux, peuvent semble-t-il compter sur le soutien d’un des leurs à l’antenne: Nicolas Canteloup.

Ce même mercredi, l’humoriste de la station de radio a imité le docteur Jimmy Mohamed qui, comme l’ont fait avant lui Christine Berrou et Hélène Mannarino, a décidé, ce lundi, de démissionner d’Europe 1, chaîne sur laquelle il officiait depuis 2019.

“Il arrive qu’en période de changement de saison ou de direction, on puisse ressentir une forme de tension, une forme d’oppression. Autre exemple: certains de vos collègues font grève. D’autres, non. Vous avez du mal à vous positionner. [...] Il est possible qu’une forme de stress vous gagne”, lance Nicolas Canteloup. Sa complice, Julie Leclerc, est hilare. “Mon conseil santé, c’est qu’il faut décompresser”, ajoute l’imitateur, non sans ironie.

“Un flanc droit renforcé”

Depuis ce lundi, l’humoriste enchaîne les références satiriques à la crise que traverse Europe 1. Ce mardi, les auditeurs ont pu l’entendre imiter l’habituel responsable de la matinale Matthieu Belliard, actuellement en grève. Il a ensuite comparé le “remaniement” d’Arnaud Lagardère à celui de l’ancien sélectionneur des Bleus Raymond Domenech, en vue “d’une nouvelle équipe offensive avec un flanc droit renforcé”. 

C’est ici une référence à l’arrivée de nouvelles personnalités clivantes chez Europe 1, comme le rédacteur en chef de Valeurs Actuelles Louis de Raguenel, ou le départ de certaines figures, à l’instar de Pascale Clark et Anne Roumanoff.

Malgré une flopée de soutiens et une mobilisation massive, avec “70% de grévistes chez les titulaires”, selon un journaliste gréviste, la grève reste peu perceptible à l’antenne. Il a même fallu attendre la chronique de Nicolas Canteloup, ce lundi peu avant 9 heures, pour qu’elle y soit évoquée. Preuve, selon la Société des rédacteurs (SDR) d’Europe 1, du “mépris affiché pour les auditeurs et les salariés engagés”.

Sous contrat jusqu’en 2022

“Une radio qui a une petite panne d’auditeurs, c’est déjà pas formidable, mais une radio sans trop de journalistes, ça peut pas trop fonctionner”, a taclé Canteloup en imitant Matthieu Belliard, en début de semaine. Et une radio sans Christine Berrou, excusez-moi, ce serait chiant. Le pire, ce serait une radio sans humour. Surtout un lendemain d’élection, il faut en convenir.”

“On peut parfaitement se moquer d’Eric Zemmour sur cette antenne”, a-t-il poursuivi, évoquant la démission de sa consœur Christine Berrou d’Europe 1, après la censure d’une chronique évoquant le polémiste vedette de CNews.

D’après Le Parisien, qui cite une source en interne, les dernières chroniques de Nicolas Canteloup font leur petit effet chez les grévistes. Certains, cependant, s’interrogent sur les répercussions. Cela peut-il mettre en péril la carrière de l’humoriste chez Europe 1? Peut-il être mis à la porte? Son contrat, pour le moment, court jusqu’en juin 2022.

À voir également sur Le HuffPost: Nicolas Canteloup se métamorphose en Alessandra Sublet sur TF1