Sur les sites de rencontre, les femmes plus exposées au harcèlement

SEXIME - Avez-vous déjà été victime de body shaming ou de harcèlement sexiste sur un site de rencontre? C’est l’une des questions posées dans le cadre de l’étude de l’Ifop pour Badoo, intitulée “Ce que les célibataires assument le plus (et...

Sur les sites de rencontre, les femmes plus exposées au harcèlement

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Malgré la mise en place de modérateurs de contenu, 62% de l’échantillonnage a déjà été exposé à des formes de harcèlement sur des sites de rencontre. 

SEXIME - Avez-vous déjà été victime de body shaming ou de harcèlement sexiste sur un site de rencontre? C’est l’une des questions posées dans le cadre de l’étude de l’Ifop pour Badoo, intitulée “Ce que les célibataires assument le plus (et le moins) sur les sites de rencontre”. 

Une enquête complète, publiée ce 24 mai et menée auprès d’un échantillon de 3.003 personnes (1000 célibataires et 1371 personnes ayant déjà été inscrites sur une plateforme de rencontre), représentatif de la population française âgée de 18 à 69 ans.

Celle-ci recense des thématiques telles que le taux de confiance en soi (74% des personnes en couple ont confiance en eux, contre 63% des célibataires) ou encore les lieux de prédilection pour manifester son intérêt envers quelqu’un (les soirées entre amis sont sur le haut du podium). 

Dans cette étude, Badoo ne s’intéresse pas seulement à l’aspect incontournable et léger de ces sites de rencontres. Flirter derrière un écran peut aussi signifier être confronté à des risques. Au total, 62% de l’échantillonnage a déjà été exposé à des formes de harcèlement sexiste ou de body shaming (remarques désobligeantes sur le physique) sur l’une de ces plateformes.  

Malgré la mise en place de modérateurs de contenu (Badoo dispose d’une base de 900 “stop words”) ou encore la possibilité de signaler et de bloquer des utilisateurs, il est possible que des réflexions désobligeantes parviennent à s’insérer dans la messagerie des inscrits.

D’après l’enquête, 46% des personnes questionnées, 39% d’hommes et 56% de femmes, ont déjà reçu des avances insistantes de la part de quelqu’un à qui ils avaient manifesté leur manque d’intérêt. Ou encore, 31% d’entre eux ont déjà reçu des remarques désobligeantes sur leur silhouette ou leur apparence physique (30% d’hommes, 33% de femmes).

Il est possible que les femmes aient davantage de succès que les hommes sur les sites de rencontres, mais l’étude révèle qu’elles sont aussi les plus touchées par les formes d’agressions. 70% ont déjà été victimes de body shaming ou de harcèlement sexiste sur une plateforme de rencontre, contre 55% d’hommes. 

Parmi les femmes victimes de propos obscènes à connotation sexuelle, 50% au total, 61% d’entre elles révèlent avoir souffert d’épisodes de dépression ces 12 derniers mois. 

À voir également sur Le HuffPost: Sur Tiktok, elle met en musique des messages d’utilisateurs Tinder