Sur “L'Ile aux oiseaux”, la nature se fait thérapeutique
Après une première mondiale au festival de Locarno en août 2019, c’est finalement via la plateforme SVOD de Shellac, développée tout récemment par le distributeur indépendant, que nous parvient L’Ile aux oiseaux, dont la courte durée (une heure)...
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Après une première mondiale au festival de Locarno en août 2019, c’est finalement via la plateforme SVOD de Shellac, développée tout récemment par le distributeur indépendant, que nous parvient L’Ile aux oiseaux, dont la courte durée (une heure) offre déjà un premier indice sur les substances qui l’habitent : la fragilité et l’éphémère. Fragilité des éléments, de la nature, fragilité des êtres, et en l’occurrence ici fragilité d’un grand garçon au corps dégingandé et au visage pâle.
Huis clos à ciel ouvert
Sur cette île aux oiseaux, véritable centre vétérinaire et hôpital de convalescence pour oiseaux blessés découvert par le duo de réalisateur·trices suisses un beau jour de 2013, Antonin, la vingtaine, est en rémission. On le sait malade, fatigué. Il travaille mais parfois son corps ne tient plus. Il s’allonge et on imagine son ancienne vie, semblable à celle du héros d’Un homme qui dort de Georges Perec, broyant du noir, enfermé dans une piaule, les yeux plantés au plafond.